A cause de l’insécurité qui sévit au Nord : le Festival au Désert délocalisé à Bamako

Par kibaru

La caravane du Festival au Désert a posé ses baluchons à Bamako. Avant le concert géant organisé à la place du cinquantenaire de Bamako, hier samedi 11 février, le promoteur Manny Ansar et ses collègues du comité d’organisation ont tenu une conférence-débats au Grand Hôtel Azalaï de Bamako. Celle-ci a été l’occasion pour les responsables de certaines structures de mise en œuvre de l’accord telles que le Comité National du Désarmement, de la Démobilisation et de la Réinsertion, la Commission nationale Vérité, Justice et Réconciliation et le Médiateur de la République chargé de préparer la tenue de la Conférence d’entente nationale d’apporter davantage d’explication sur les missions qui leurs sont assignées.

Après l’effort, le réconfort. En effet, à la tombée de la nuit, des milliers de jeunes Maliens du Sud et du Nord se sont donné rendez-vous à la place du cinquantenaire pour faire la fête. C’était en présence de la Première dame du Mali, Mme Kéïta Aminata Maïga, des membres du gouvernement et de plusieurs personnalités. Ces jeunes ont vibré au rythme des prestations d’artistes locaux et étrangers.

Habituellement, le Festival au Désert est organisé sur les dunes de Tombouctou. Cependant, en raison de la crise sécuritaire qui a secoué le septentrion malien depuis 2012, il a été délocalisé sur les berges du fleuves Niger de Bamako.

La soirée a également été marquée par la présence de Maliens venus des camps de réfugiés de la Mauritanie, du Burkina Faso et d’autres.

Cette rencontre était donc l’occasion pour le public de faire la communion autour de la paix et de la réconciliation.

Une fête retransmise en direct sur les antennes de la télévision nationale du Mali, l’ORTM.