Absent du Mali depuis plusieurs jours : La polémique enfle sur l’état de santé du Président de la République

Par kibaru

Ces derniers jours, la polémique autour de l’état de santé du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta n’a cessé d’enfler. Sa dernière apparition remonte au 21 janvier dernier lorsqu’il a reçu une délégation des familles fondatrices de Bamako venue exprimer sa solidarité et sa compassion aux victimes de l’attentat-suicide qui a visé le camp du MOC à Gao, le mercredi 18 janvier dernier faisant de nombreux morts et des blessés.

Lui qui est un habituel de ce genre de rendez-vous, il n’a même pas participé aux travaux du 28e Sommet de l’UA, qui a pris fin le mardi dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie. Il a été représenté par son Premier ministre Modibo Kéïta. De sources dignes de foi, le président IBK est actuellement en France pour un séjour médical. Ses proches rassurent en indiquant que c’est une visite destinée à un contrôle de routine et qu’il sera de retour au plus tard demain jeudi 2 février. Rappelons que ce déplacement du président IBK en France intervient près de 9 mois après celui effectué pour les mêmes raisons.

En avril dernier, IBK s'était fait retirer une tumeur dans le cou, « une tumeur bénigne », avait alors précisé la présidence dans un communiqué. Cette fois, aucun communiqué officiel n’a été émis, mais un commentaire, en réaction aux rumeurs qui commencent à circuler à Bamako ou sur les réseaux sociaux. « Les gens sont friands de rumeurs, mais il n'y a pas d'inquiétude à avoir », peut-on lire dans le communiqué.

En novembre dernier, la santé du président malien avait déjà soulevé des interrogations, après un malaise survenu en pleine COP22, à Marrakech. La présidence avait alors affirmé qu'il s'agissait d'un simple malaise vagal. A Koulouba, il semble qu’une fois de plus on cherche donc une fois encore à rassurer.

Il convient de rappeler que le président IBK est né le 29 janvier 1954. C’est août 2013 qu’il a été porté à la magistrature suprême de son pays après une décennie de militantisme passée à l’opposition pendant laquelle il s’est présenté à 4 reprises à l’élection présidentielle sans succès.