Le rejet des autorités intérimaires dans leur format actuel se poursuit. Ainsi, tant du côté de la plateforme que de la CMA, des voix s’élèvent pour réclamer la révision des listes des membres proposés pour siéger au sein de ces autorités.

C’est ainsi que la CMA de Ber a exprimé sa désapprobation de la nomination de Hamoud Ould Sidi Ahmed à la tête du collège transitoire de Taoudenit. Elle dénonce une personne qui leur a été imposée sans le consentement de la base.

Quant à Tombouctou, la contestation est dirigée par quatre mouvements à savoir la CPA, la CMFPR II, le MSA et les CJA ainsi qu’une grande partie de la société civile. Ces derniers ont d’ailleurs prévu d’organiser à partir de ce samedi 18 février, date retenue pour le démarrage de la mise en place des autorités intérimaires à Kidal, une marche pacifique pour dénoncer leur exclusion du processus.

Pour eux, la réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’accord, tenue le 10 février dernier, n’a pas permis décanter la question de l’inclusivité du processus qui constitue une véritable bombe à retardement. D’aucuns précisent que ces contestations pourraient s’étendre à d’autres régions comme Gao, Tombouctou, Ménaka, voire Kidal même.