Front social : Les magistrats du mali en grève d’une semaine à partir d’aujourd’hui

Par kibaru
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Le syndicat autonome de la magistrature a décrété à partir d’aujourd’hui une semaine de grève générale censée prendre fin le 17 janvier prochain. Une situation qui intervient après l’échec des négociations entamées avec le gouvernement malien. A noter que cette décision a été prise suite à un préavis de grève en date du 23 décembre dernier.

Parmi la plateforme de revendications, le syndicat a rappelé des points qui ont déjà fait l’objet d’un accord, mais qui n’ont pas été mis en application. Il s’agit entre autres, du rapport issu du dialogue national institué par le gouvernement et qui a été classé de façon unilatérale pour des raisons non portées à sa connaissance, la loi sur la Cour Suprême, promulguée aussitôt après son adoption pour une application immédiate, est elle aussi en souffrance du fait du gouvernement, pour faute de textes d’application.

A ces points il faut ajouter les directives et instruction du président de la République concernant l’alignement des magistrats de la Cour Suprême sur les membres des institutions comparables d’une part et d’autre part pour apporter des correctifs au décret du 10 novembre 2014 fixant les taux de certaines primes et indemnités allouées aux fonctionnaires et agents de l’Etat, en vue de la prise en compte des acteurs de la justice, sont toutes restées sans effet pour cause d’une fin de non-recevoir opposée par le gouvernement, les membres de la Cour d’Assises de Bamako en transport à Sikasso se sont vus refusés le bénéfice du décret pris le 15 janvier fixant les conditions et les modalités d’octroi de l’indemnité de déplacement et de mission, le SAM reste toujours écarté du Conseil économique, social et culturel en dépit d’une décision de justice définitive et exécutoire.

Par ailleurs,  le SAM se réserve le droit d’étendre son mouvement pour une durée illimitée si ses revendications ne sont pas satisfaites.