Gao: Fausse information sur la tentative d’assassinat du Coordinateur du MOC

Par kibaru

De sources dignes de foi, la tentative d'assassinat sur le Colonel Rhissa Ag Sidi Mohamed, coordinateur du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) est une fausse information.

Ainsi, la personne suspectée d’avoir voulu attenter à la vie du colonel n'est qu'un simple visiteur civil dont l'intention a été mal interprétée. Il s'appelle Boubacar Touré et il est parti hier nuit déposer un ami à lui qui est un élément du MOC faisant partie de la garde rapprochée du Colonel.

Il a été interrogé aujourd'hui par les Radios locales auxquelles il dit ne même pas croiser le Colonel.

Lorsqu'ils sont arrivés au site du MOC, son ami est retourné prendre des éléments et lui a laissé son arme avec un autre élément du MOC.

C'est là qu'il est arrêté avec l'arme de son ami qui gardait en attendant son retour. Après des questions et fouilles, il a été remis à la gendarmerie qui l'a relâché depuis hier nuit.

Le jeune homme est revenu ce matin rencontrer les animateurs de Radio pour leur livrer sa version. Il est libre et dit ne pas comprendre ces accusations insensées à son encontre malgré qu'il ait été libéré par les autorités. A noter que cette situation est intervenue 24 heures après l’assassinat du chef militaire du GATIA à Ménaka, Almahadi Ag Lengach, à son domicile. Ainsi, certains ont aussitôt cru à un acharnement puisque le Colonel Rhissa Ag Sidi Mohamed est aussi proche du GATIA. Depuis un certain temps, il fait l’objet de vives critiques de la par des détracteurs qui tentent l’impossible pour l’évincer de la tête du MOC. Il est très probable que ces derniers soient à l’origine de cette confusion.

Par ailleurs, des sources biens informées nous ont affirmés avoir entendu des coups de feu dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 mars dernier, près du domicile du Colonel, dans le quartier Château. D’aucuns ont indiqué que ce sont des individus armés qui voulaient s’en prendre à un véhicule du MOC à bord duquel se trouvaient des éléments des patrouilles mixtes. Ces derniers ont donc répliqué avec des tirs à l’arme automatique ajoutant ainsi à la psychose et la confusion.