La cabale contre la Mauritanie

Par kibaru

On a vu fleurir récemment, ici ou là dans une certaine presse locale et internationale, une cabale bien orchestrée contre la Mauritanie. On en connait les « héros extérieurs », confortablement installés dans leur exil doré, et qui sont célèbres historiquement  pour leur inclination peu glorieuse et leur pratique peu reluisante,  mais devenus, comme par enchantement, des patriotes  de la vingt- cinquième heure, et même  des progressistes déclarés. Eux qui prospéraient et s’orientaient lucidement dans la pénombre de l’état d’exception,  se sont trouvés éblouis et transformés en « opposants » quand le grand jour de la démocratie,  de la liberté d’expression et de la lutte implacable contre la gabegie, a surgi dans toute sa plénitude.

Nous en connaissons aussi «  les héros de l’intérieur »  représentés par une certaine classe politique aigrie et  usée par les déboires et par le manque de perspectives heureuses. Une certaine classe politique connue pour ses  grouillements mal propres et pour  son discours désuet  dont le seul moteur est la mauvaise foi, la haine et la déformation de la réalité ; des politiciens râpés  par les échecs répétés et  pour qui la politique se limite à  une lutte de l’instant cernée par un seul objectif : le pouvoir et le pouvoir seul.

Pour ces petits cénacles, en mal d’angélisme, coalisés au sein de cette «  sainte alliance » de l’extérieur et de l’intérieur, tous les moyens, même les plus ignobles, sont mobilisés pour aboutir à leurs objectifs machiavéliques qui consistent à écorner l’image de marque sans cesse renforcée du président Mohamad Ould Abdel Aziz, à ternir aussi celle d’une Mauritanie réconciliée avec elle-même, forte de succès éclatants enregistrés dans tous les domaines depuis 2008.  Et dont les plus récents sont : la décision de la ligue arabe de tenir son vingtième sommet à Nouakchott et la visite réussie du secrétaire général des nations unis dans notre pays, au cours de laquelle il a loué sans ambages les acquis démocratiques, socio-économiques, politiques et sécuritaires enregistrés par notre pays, ainsi que  notre neutralité positive dans l’épineux  dossier du Sahara Occidental

En tout état de cause, le seul critère de réussite pérenne à rechercher dans la vie des nations est cette communion entre un dirigeant et son peuple autour d’une politique partagée qu’expriment concrètement des réalisations tangibles bénéfiques pour les citoyens et pour le pays. Cette communion est aujourd’hui effective en Mauritanie. Mieux, elle est embaumée par un véritable parfum d’éternité qu’on ne sent qu’au cours des grandes accolades historiques entre un illustre dirigeant et un peuple fidèle. Le reste, en particulier les discours indignes puisés dans les caniveaux de cette opposition ramant à contre courant, n’est qu’une percussion exténuée d’un tambour isolé en plein désert qui n’altère pas d’un iota la marche irrésistible de la Mauritanie vers un avenir continument amélioré.

 

                                       Docteur Abdallahi Ould Nem