Les garanties obtenues par la CMA pour participer à la conférence d’entente nationale

Par kibaru

Selon nos informations, trois commissions à savoir Paix, Unité et Réconciliation viennent d’être constituées. Lesquelles sont chargées de se pencher sur les éléments d’un avant-projet de charte qui seront soumis à l’appréciation du président de la République. Mais, cette charte pour la paix, l’unité et la réconciliation ne sera validée qu’après consultation des populations à la base.

Aussi, qu’après que la CMA ait accepté de participer aux travaux, d’autres membres de la délégation des ex-rebelles continuent à arriver.

Ainsi, nous en savons davantage sur les raisons pour lesquelles la CMA a rejoint les travaux de cette conférence d’entente nationale. Ce, malgré ses dénonciations du fait de n’avoir pas été associée aux réunions préparatoires ni à l’élaboration des termes de référence. Contrairement aux dispositions 5 de l’accord qui stipule que la préparation de cette rencontre est conjointement organisée par les trois parties à savoir le gouvernement, la Plateforme et la CMA.

Pour revenir à de meilleurs sentiments, il semble que les ex-rebelles ait réussi à faire fléchir le gouvernement pour revoir le format de cette conférence d’entente nationale qui se déroulera au-delà de la semaine du 27 mars au 2 avril, fixée par le gouvernement. En effet, pour participer aux travaux après avoir boycotté la première journée, la CMA a obtenu des garanties formelles de la part du gouvernement. Ce, à travers les efforts du haut représentant du président de la République, de l’équipe de la médiation internationale et la commission d’organisation de cette rencontre.

Ainsi, il a été convenu que la conférence d’entente nationale sera un processus au cours duquel des concertations approfondies seront menées auprès des populations à la base pour prendre en charge toutes les préoccupations pour la rédaction de la charte. Par ailleurs, il a été convenu d’observer le principe de la parité entre les Parties à l’Accord pendant l’organisation, les débats et au niveau du comité de rédaction de la charte. Enfin, il a été décidé de la prise de mesures urgentes en vue de permettre aux délégués régionaux et aux refugiée de prendre part aux travaux de la conférence. D’où l’affluence constatée ces derniers jours.

Il y a lieu de préciser qu’au cours des échanges, il est apparu que les maux dont les participants estiment être les raisons de la répétition des crises au Mali sont entre autres la mauvaise gouvernance, l’injustice, l’inégale répartition des ressources. Aussi, il a été beaucoup question de la définition exacte du mot « Azawad » qui continue d’être une source de frustration.