Ménaka : De nouvelles forces s’allient à celles déjà existantes pour sécuriser la région

Par kibaru

La région de Ménaka en passe de retrouver sa paix et sa quiétude d’antan. C’est ce que semble montrer les initiatives en cours dans la région. Ainsi, depuis un certain temps, les patrouilles étaient essentiellement menées par des combattants du MSA de Moussa Ag Acharatoumane, ceux du GATIA ainsi que des militaires. Ces derniers arrivaient tant bien que mal à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.

Rappelons que la région de Ménaka est très souvent prise par des éléments d’Adnan Abou Al-Walid Sahraoui, leader du Groupe Etat Islamique dans le Grand Sahara (EIGS). Lesquels ont déjà mené plusieurs incursions meurtrières contre les casques bleus, l’armée et même les combattants issus des rangs des mouvements armés. La population civile également n’est pas épargnée par ces incursions.

Récemment, sous l’impulsion du chef du MSA, deux nouvelles forces viennent s’ajouter à celles déjà existantes pour participer aux opérations de sécurisation de la région. Il s’agit notamment des éléments de la CMA et ceux de la police nationale. Pour l’occasion, c’est une cérémonie qui a été organisée en présence de nombreuses personnalités.

Il convient de préciser que si cette situation a été rendue possible c’est grâce aux missions de sensibilisation menées récemment par le chef du MSA, Moussa Ag Acharatoumane et celui du GATIA, le Général El Hadji Ag Gamou. Au cours des différentes rencontres, il a été procédé à un diagnostic des différents problèmes et une proposition de solutions. Aussi, il s’agissait de favoriser le dialogue entre les différentes communautés de part et d’autres de la frontière Mali-Niger. Ces rencontres se sont tenues sous l’égide du gouverneur de région, Daouda Maïga, de responsables de la MINUSMA, d’ONG et de forces vives. Signalons que ces initiatives visant la sécurisation des personnes et des biens de Ménaka sont menées par des ressortissants de la région même à l’image de certains leaders communautaires. Ce qu’il faut regretter c’est que cette région ne soit pas prise en compte parmi celles où doivent être lancées les activités du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC).