Mali : Dissolution d’un groupement tactique de 500 militaires de l’Opération Barkhane

Par kibaru

L’événement a donné lieu à une cérémonie organisée le vendredi dernier, à la préfecture du Mans, ville située à l’Ouest de la France. En effet, créé en septembre 2015 pour participer à l’Opération Barkhane au Mali, le groupement tactique Richelieu qui devait être dissout compte en son sein 500 militaires. Sa mission était de traquer les terroristes dans les airs et dans des proportions inédites afin de les empêcher de s’y constituer un sanctuaire.

Il comprenaitenviron 300 marsouins du camp d’Auvours et 200 militaires d’autres unités du grand Ouest. D’après le colonel Georgin, chef de corps du 2e RIMa, « Jamais un régiment en opération n’aura fait autant d’opérations héliportées avec un tel volume de combattants ». À cause des distances au Sahel (rien que le Nord-Mali est plus vaste que l’Hexagone), le groupement a énormément eu recours aux hélicoptères de l’Alat, pour « créer la surprise ». À chaque fois, jusqu’à 150 militaires ont ainsi été transportés directement auprès de leur cible.

Avant le 2e RIMa, des régiments à dominante parachutiste avaient pourchassé les terroristes dans cette partie du pays. Cependant, l’occasion a également été mise à profit par les responsables de ce groupement pour déplorer le manque d’hélicoptères dans l’armée française. Selon eux, beaucoup sont vieux et le sable les use plus vite. Un risque mécanique qui compliquait davantage les missions.

Aussi, ils ont affirmé que malgré les pertes qui leur ont été infligées, les terroristes détiennent encore une grande capacité de nuisance. C’est ainsi que plusieurs membres de ce groupement ont été frappés par "des engins explosifs, des mines, des tirs indirects". On déplore parmi les membres de Richelieu une vingtaine de blessés 'sans trop de gravité" au cours de ce déploiement. Dans le même temps, les militaires français estiment avoir tué une dizaine de terroristes.