Mauritanie: Tracas d’un certain Vlane

Par kibaru

Etonnant ce papier publié sur le site Agoravox  par un Vlane anonyme à propos des supposés « tracas » infligés par la Mauritanie aux occidentaux!Etonnant car bourré du début à la fin de contresens et de fausses informations. Le seul but de l’auteur semble être de mettre à mal la Mauritanie avec ses partenaires extérieurs.Ce qu’un papier anonyme ne saurait bien sûr réaliser. Tout aussi étonnant est la publication par un site comme Agoravox d’un texte qui pèche si fort au niveau de la forme comme du fond. Mais passons…

  « Pour aller au Maroc, les français …comme les sénégalais, les maliens, les algériens n’ont pas besoin de visa « écrit l’auteur. Il oublie que les mauritaniens, eux,  doivent payer un visa pour aller au Maroc, alors que nous sommes géographiquement plus proches du Maroc que ces pays. 

Et juste après cette entrée en matière peu glorieuse, l’auteur abonde sur un autre sujet : « la Mauritanie semble ne plus rien espérer du tourisme » Vlane n’est t il pas au courant des efforts menés par la Mauritanie pour stimuler ce secteur ? Le tourisme en Mauritanie a été fortement encouragé par des investissements menés dans les infrastructures hôtelières, par  l’hospitalité naturelle des mauritaniens  et par le climat de sécurité que nous avons su installer dans tout le pays.  Et ce n’est pas comme il dit le prix du visa qui handicape ce secteur. Les mauritaniens, pour aller en Europe payent eux même lourdement toute demande  de  visa sans toutefois être sûrs d’obtenir ce sésame.

Notre  tourisme a été seulement mis à mal  par une décision prise ailleurs, inconsidérément, celle de placer tous les endroits touristiques en zone rouge, alors  qu’il est clair pour tous –et les touristes occidentaux le disent- que notre pays est l’un des plus sûr d’Afrique voire du monde

Et Vlane, spécialiste du coq à l’âne, nous relate ensuite des « incidents » arrivés selon lui à des touristes, des anecdotes  bien sûr invérifiables : un acte de mariage exigé d’une religieuse, ou un chef de projets sans papiers. L’auteur ici, c’est clair, invente. Et très peu intelligemment !

Notre Vlane soutient ensuite une idée surprenante et complètement saugrenue : tous ces problèmes de visas ont une seule explication : les Européenset les USA soutiennent aveuglément Birame (c’est lui qui souligne). Qu’est ce que ça veut dire « aveuglément » ?  Il est vrai qu’il faudrait bien être aveugle pour prendre au sérieux un démagogue primaire comme Birame. Et puis s’il est vrai que Birame se vend chaque jour au plus offrant des pays occidentaux, il n‘est pas certain que ceux-ci lui accordent autant d’importance.

Et comme la logique n’est pas le fort de ce monsieur Vlane, il nous ramène à une question inattendue : après la déclaration du ministre de la santé libanais guère amicale pour la Mauritanie « la presse mauritanienne a parlé de l’indignation de la colonie libanaise  car elle devait réagir sinon elle risquait gros »  Ne sait-t-il pas que la presse libanaise, au Liban, a elle-même réagi très violemment contre les propos du ministre libanais ? Ne sait-t-il pas que nous avons en Mauritanie une presse libre qui aborde en toute indépendance les questions de l’heure et que les pouvoirs publics ont grandement œuvré pour l’approfondissement de cette liberté ?

L’auteur de cet article grossier avance ensuite une hypothèse grossière : le pouvoir mauritanien signerait des accords particuliers pour « ceux du sérail » (cela veut dire les détenteurs de passeports diplomatiques et de service) afin qu’ils puissent circuler sans visas dans certains pays. Quel mal y a-t-il, dites moi, à ce qu’un pouvoir garantisse plus de mobilité à ses fonctionnaires ?  Ce Vlane a de réels problèmes avec la logique !

Nous ne saurions enfin que souligner l’essentiel, ce que l’auteur de ce pamphlet s’acharne à faire  oublier : nous vivons dans un pays qui connait, quoique disent les esprits chagrins, la paix et la sécurité, un pays qui  sait offrir la sérénité à ses visiteurs,  qui  les  accueillera toujours à bras ouverts, et  d’où ils remporteront toujours d’agréables souvenirs.

Abdelbaqi Ould Abdallah