Réunion lundi dernier entre les mouvements signataires de l’accord et le chef de la MISAHEL : La question de la représentativité au sein du CSA quasiment tranchée

Par kibaru

A l’initiative du chef du groupe de contact pour la résolution de la question de la représentation des parties au sein  du Comité de suivi de l’accord, l’ex-président burundais Pierre Buyoya, une rencontre s’est tenue au siège Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, le lundi 25 janvier dernier. Elle visait à trancher la composition définitive du comité de suivi de l’accord.

Ainsi, il a été décidé que « la CPA et la CMFPR II intègreront la CMA à raison d’un représentant chacune au CSA et d’un représentant chacune dans un seul sous-comité de leur choix ».

Par ailleurs, la CMA et la Plateforme ont appelé « les autres groupes existants à la date de la signature de l’accord mais non signataires à intégrer selon leur choix les deux formations ». Des propos qui régularisent la situation des mouvements tels que le MPSA et le FPA qui étaient jusque-là non-reconnus dans le processus.  

Ces décisions importantes sont de nature à régler définitivement la question de la représentativité au sein du Comité de suivi de l’accord. De quoi faciliter davantage une accélération de la mise en œuvre de ce document qui a accusé un certain retard.

Cependant, le hic risque surtout de venir au sein des groupes d’autodéfense notamment la CMFPR. En effet, récemment, certains dissidents de cette dernière, ont mis en place un bureau parallèle destiné à déposer Me Harouna Toureh au profit d’un autre avocat en l’occurrence Me Abouba Aly Maïga. Pourtant, Me Harouna Toureh continue de jouir de larges soutiens et il a été même reconnu par les mouvements de la Plateforme comme seul porte-parole de cette formation. C’est donc une situation qu’il va falloir vite régler avant qu’elle ne s’envenime. Pour y parvenir, il est important que chaque partie fasse preuve de bon sens et de bonne foi.