Gao : Barkhane affirme avoir éliminé une vingtaine de terroristes dans la forêt de Serma

Par kibaru

Selon une source proche de l’Etat-Major des Armées françaises, entre le 28 mai et le 1er juin 2017, la force Barkhane a réalisé une nouvelle opération dans la forêt de Serma à 200 km au sud-ouest de Gao. Laquelle aurait permis d’éliminer une vingtaine de terroristes. 

Le communiqué de l'EMA précise que cette opération a été rendue possible grâce aux sorties conjointes menées avec les forces maliennes et burkinabé depuis la fin avril. Ce qui a permis la surveillance aérienne et terrestre des activités locales afin de récolter des informations sur les activités des groupes terroristes dans la forêt de Serma.

Ainsi, à la tombée du jour, les Mirage 2000 conduisent des frappes aériennes sur les objectifs, suivis aussitôt des hélicoptères d’attaque Tigre. Le dispositif aérien protège le poser des groupes de commandos par hélicoptères Caïman et Puma tandis que des éléments d’infanterie et du génie sont placés en appui. Ce dispositif permet de progresser rapidement et de s’emparer des objectifs avant de procéder à des fouilles. Une vingtaine de terroristes a été mis hors de combat et les fouilles réalisées ont permis de saisir armements individuels et collectifs, munitions ainsi que d’autres ressources. Pendant toute l’opération, la surveillance aérienne des drones Reaper et de l’Atlantique 2 a permis au commandement d’assurer la coordination des actions en temps réel, en entretenant notamment une vision précise de la situation tactique.

Toutefois, aucun terroriste n’a été arrêté. Aussi, comme d’habitude, les images des terroristes neutralisés n’ont pas été diffusées. D’où des doutes sur la véracité de ces informations. Il faut noter que récemment l’Opération Barkhane fait l’objet de vives critiques. Beaucoup d’observateurs les reprochent de s’en prendre à de civils innocents ou des combattants des mouvements. Ce, alors que le terrorisme ne cesse de se répandre. Aussi, les soldats français sont accusés de ne pas collaborer avec les populations civiles.