Ligue des champions. Un grand Paris étrille un fantomatique Barça

Par kibaru

Le Paris Saint-Germain affrontait le FC Barcelone ce soir lors du 8e de finale aller de la Ligue des champions. Di Maria, à deux reprises, Draxler puis Cavani ont permis au PSG de l'emporter largement et d'entrevoir une qualification pour les quarts de finale. Les Barcelonais, fantomatiques tout au long du match sont condamnés à un exploit historique lors du match retour, dans trois semaines.

En étrillant Barcelone de façon aussi étonnante que brillante, le PSG a fait un pas immense vers sa qualification pour les quarts de finale. Dès les premières minutes, les Parisiens se montraient très agressifs sur le porteur du ballon et faisaient reculer les partenaires de Messi.

A la 6e minute, sur une transversale au millimètre de Di Maria, Cavani parti dans le dos de la défense espagnole, dans une position de hors-jeu non signalée, se retrouvait en position idéale face à Ter Stegen mais tergiversait trop longtemps et se faisait contrer.

Cinq minutes plus tard, les Parisiens étaient, à nouveau, tout près d’ouvrir le score par Matuidi lancé par Rabiot dans la surface. Mais grâce à une parade extraordinaire, le gardien allemand parvenait à détourner la frappe du gauche de l’international français.

Il était où le grand Barça ?

Méconnaissables, les Catalans pris à la gorge n’arrivent pas à aligner trois passes correctes et défensivement sont pris de panique à chaque incursion parisienne. Sur une incursion de Draxler, Umtiti commettait une grosse faute à l’entrée de la surface. Un coup de patte somptueux de Di Maria par dessus le mûr récompensait les hommes d’Unaï emery de leur excellent début de rencontre (18’).

Ce coup de semonce avait le mérite de réveiller les Espagnols qui à la demi-heure de jeu connaissaient leur premier temps fort de possession de balle.

Draxler pétaradant

Reculant, les coéquipiers Cavani répondaient en multipliant les contres. Côté gauche d’abord par Draxler qui du gauche allumait Ter Stegen dont la main droite était assez ferme pour éviter le pire. Le jeune allemand, très incisif, hier soir, profitait d’une récupération de Rabiot sur Messi pour se positionner sur le côté droit de la surface. Cette fois-ci, sa frappe faisait mouche et donnait un avantage conséquent aux Parisiens.

Auteurs d’une première mi-temps de haut niveau (11 tirs, 7 cadrés) le PSG rentrait au vestiaire le sourire aux lèvres, quand leurs adversaires semblaient déjà en avoir plein les chaussettes. Une sensation qui se confirmait au début de la seconde période. Chaque tentative barcelonaise était étouffée dans l’œuf. Messi, méconnaissable, ne piquait pas un ballon, pas plus que Suarez d’ailleurs. Quant au monument Iniesta, il semblait avoir pris dix ans tant il peinait à suivre le rythme.

Une punition !

La punition guettait. Elle venait une nouvelle fois de Di Maria qui profitait de la passivité de la défense espagnole pour ajuster ter Stegen d’une frappe enroulée. A 3-0 le Parc des Princes devenait chaud bouillant. Dans une telle ambiance, il devenait quasiment certain à une grosse vingtaine de minutes de la fin que Paris tenait sa victoire. Tout doute était levé quand Cavani, à son tour, et pourtant pas très adroit depuis le début du match, arrivait lancé sur la droite et résistant à la charge de Jordi, torpillait le pauvre portier Allemand.

Depuis 1994, le Barça n’avait été humilié de la sorte que deux fois à l’extérieur, contre Milan AC en 1994 en finale et contre le Bayern en demi-finale en 2013. Voilà qui donnait la mesure de la performance parisienne, hier soir.

Ouest-france