27e Sommet Afrique-France : Les annonces fortes à retenir

Par kibaru

Les rideaux sont tombés sur les travaux du 27e sommet des dirigeants de l’Afrique et de la France. Au moins plus d’une vingtaine de dirigeants ont fait le déplacement. A cette situation, il faut ajouter la présence de représentants de plusieurs organisations régionales et internationales. Parmi les annonces fortes à retenir lors de ce dernier déplacement de François Hollande en Afrique en tant que Président de la République, deux ont particulièrement reçu une attention particulière. Il s’agit notamment de la sécurité et le développement.

S’agissant du Premier aspect, l'engagement pris par la France au sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, en décembre 2013, de former 20.000 militaires africains par an a été atteint et dépassé : leur nombre a atteint 65.000, soit plus de 21.500 par an en moyenne, selon Paris.

Au sommet de Bamako, la France compte passer à la vitesse supérieure, avec un objectif de 25.000 par an.

Toujours concernant ce volet, la France a promis de soutenir la création d’une école de cybersécurité en Afrique afin de lutter contre la cybercriminalité très prisée par les organisations terroristes.

Sur le chapitre du développement, la même ambition que sur le plan militaire a été réaffirmée. En effet, de quatre milliards d'euros par an, via l'Agence française de développement (AFD), sous forme de prêts et de dons, la France vaut rehausser son soutien à cinq milliards par an d'ici à 2019.

En marge de la conférence de presse de clôture, le président François Hollande a lancé un Fonds d'investissement franco-africain, qui sera basé au Mali avec une taille de 76 millions d'euros et une durée de vie de 10 ans. C’est le premier fonds transfrontalier entre le continent africain et la France. Reste maintenant à savoir si ces engagements seront tenus lorsqu’on sait que François Hollande n’est plus candidat à sa succession.