Quelques personnes acquises à la cause du MNLA ont célébré, le dimanche 17 janvier dernier, les festivités commémoratives du 4e anniversaire de l’indépendance de l’ « Azawad ». Pour la circonstance, outre un défilé militaire à Kidal, des monuments ont également été inaugurés. L’un d’entre eux portait un char récupéré à l’armée malienne que les manifestants considèrent comme un butin de guerre. Cette célébration intervient quelques mois après la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali par toutes les parties maliennes. Un document qui prévoit d’ailleurs l’intégrité territoriale et l’unité du Mali dont le MNLA est signataire.
Outre cet état de fait, plusieurs leaders des ex-rebelles séjournent actuellement à Bamako en toute quiétude. Parfois, ils émettent des propos favorables aux autorités du pays.
Il convient de signaler que la ville de Kidal depuis sa libération des mains des terroristes en 2012 a été le théâtre de nombreux conflits armés. A travers cette célébration, ils semblent que les ex-rebelles n’ont toujours pas renoncé à leurs velléités indépendantistes.
Des observateurs avertis s’étonnent néanmoins de ce genre de célébration qui ne se déroule qu’à la seule ville de Kidal. Aussi, ils dénoncent le fait qu’aucun des responsables des ces mouvements qui contrôlent la ville n’aient dénoncé cette situation. En tout cas, celle-ci risque sûrement d’être très mal prise par les autorités maliennes, la Communauté internationale et même certains mouvements qui croyaient que la page des célébrations du genre était définitivement close et qu’actuellement seul le développement d’un Mali uni et prospère compte.
