Dans la nuit du dimanche au lundi 6 mars, un détachement de la gendarmerie nigérienne posté dans une localité relevant de la région de Tillabéri, frontalière avec le Mali, a été pris pour cible par une attaque terroriste.

De sources dignes de foi affirment que de fortes détonations étaient entendues dans ces lieux. Ainsi, au moins cinq gendarmes ont été tués et 4 autres blessés, dont certains grièvement. Pourtant, d’aucuns affirment que les forces de sécurité du Niger étaient en alerte depuis plusieurs jours au niveau des localités proches de la frontière malienne.

Actuellement, des militaires nigériens et des soldats français de l’Opération Barkhane sont en train de ratisser la zone pour traquer les auteurs de cet acte. Dans cette même localité, trois soldats nigériens avaient été tués en mars 2016.

Cette attaque intervient à un peu plus de deux semaines d’une autre qui a visé, le 22 février dernier, une patrouille de l’armée nigérienne dans la localité de Tilwa relevant de la région de Tillabéri, tuant au moins 16 soldats nigériens. Une situation qui avait poussé les autorités de ce pays à décréter l’état d’urgence le vendredi dernier dans cette région proche de la frontière malienne.

Bien que les auteurs ne soient pas connus puisqu’il n’y a toujours pas eu de revendication, cette attaque intervient alors que cinq mouvements terroristes opérant au Sahel viennent d’annoncer leur fusion sous la direction de Iyad Ag Ghali.