Les forces françaises de l’Opération Barkhane a libéré, le dimanche 16 avril dernier, Al Amar Ould Hamady, le chef d’Etat-major adjoint du MAA-Plateforme basé à Anefis. Cette libération est intervenue 48 heures après son arrestation dans la même zone par une patrouille de l’Opération Barkhane durant une traque contre des présumés terroristes.

La Plateforme s’est mobilisée pour réclamer sa libération. Pour elle, cet officier a été arrêté alors qu’il conduisait un convoi de deux pickups. Avant de les déposséder de leurs armes et munitions. Ce, en dépit du fait qu’ils détenaient un ordre de mission. La Plateforme est allée plus loin en indiquant qu’elle était la seule dont les combattants sont arbitrairement arrêtés et injustement dépossédés de leurs armes et véhicules, loin des cadres régis par le processus de cantonnement dont le démarrage est toujours très timides.

Il faut reconnaitre que les interventions des soldats français de l’Opération Barkhane sont très souvent décriées dans la mesure où elles n’épargnent pas les leaders de certains mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali les accusant de comploter avec les terroristes dans la zone.