Dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 mai dernier, des individus armés ont tué un habitant à Djibo, à l’extrême nord du Burkina Faso. La riposte des forces de sécurité a permis d’abattre un suspect.

L’identité des assaillants n’a pas été dévoilée, mais beaucoup soupçonnent qu’ils ne soient des éléments terroristes très actifs dans certaines zones frontalières de ce pays  avec le Mali et le Niger. La plupart des attaques menées dans ces zones sont l’œuvre du djihadiste burkinabè Malam Ibrahim Dicko, leader du groupe « Ansarul Islam ». Lequel n’a toujours pas encore annoncé son ralliement à l’une des deux organisations qui sévissent dans le Sahel, AQMI ou DAESCH.

Récemment, à travers une opération conjointe menée par les armées burkinabè, maliennes et françaises, il a été annoncé que sa capacité de nuisance a été considérablement réduite. Pourtant, cela n’empêche pas les actes isolés qui demeurent visibles sur le terrain.