Au moins quatre gendarmes burkinabè ont été tués, le dimanche 12 septembre dernier et 7 autres ont été blessés, lors d'une attaque par des djihadistes présumés contre un convoi militaire, dans l'est du Burkina Faso.

L'attaque a eu lieu «peu après 13h», à hauteur de Sakoani, une petite localité située sur l'axe Matiakoali - Kantchari, près de la frontière du Niger, alors que l'équipe assurait une mission d'escorte logistique au profit de la société minière de Boungou.

Les assaillants ont d’abord fait usage d’engins explosifs improvisés avant d’ouvrir le feu sur le convoi.

Par ailleurs, deux autres militaires sont toujours portés disparus.

Le Burkina Faso est en proie depuis 2015 à des attaques djihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l'est, comme ses voisins le Mali et le Niger. Les groupes djihadistes s'en prennent souvent aux employés des mines d'or. En novembre 2019, une attaque à Boungou avait fait au moins 38 morts. Ces attaques, souvent couplées à des embuscades et attribuées aux groupes djihadistes affiliés au groupe État islamique et à Al-Qaïda, ont fait plus de 1500 morts et contraint plus de 1,3 million de personnes à fuir leurs foyers.