Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans a relâché, le jeudi 11 mai dernier, un ex-otage dénommé Mohamed El Mehdi Ag Mohamed, chef de la fraction Kel Ançar 2. Ce dernier avait été enlevé par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) près de la localité de Tissikoraye, située à environ 85 kilomètres au nord-ouest de la ville de Tombouctou vers la fin du mois d’octobre 2016.

Il était soupçonnait de collaborer avec l’armée malienne avant que les différents mouvements terroristes ne décident de fusionner au sein d’un groupe et de se placer sous le commandement d’un seul chef.

Selon une source proche du chef de la tribu des Kel Ançar 2 qui s’est confiée à la rédaction arabe du site www.kibaru.ml, et qui a requis l’anonymat, «  ses parents étaient contents de le revoir parmi eux mais ne savent pas par quel chemin il a pu être libéré puisque l’intéressé a refusé de parler de la façon dont il a été libéré encore moins de ses conditions de détention ».

Il convient de reconnaitre que depuis un certain temps, les groupes terroristes procèdent à l’enlèvement de certaines personnes les soupçonnant d’espionnage au profit de certains milieux gouvernementaux. Et, il arrive rarement que ces personnes soient exécutées sans qu’une enquête ne soit menée sur leurs activités. Et en cas de preuves accablantes, elles sont très souvent exécutées.

Rappelons que ces groupes avaient déclaré la guerre contre ceux qu’ils qualifient de traitres et d’espions qui collaborent avec les milieux gouvernementaux. Il leur est même arrivé de commettre des assassinats ciblés et des exécutions sommaires contre certaines personnes accusées pour les mêmes raisons.