A en croire, un communiqué rendu public par le Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) les 11 militaires maliens qui étaient détenus en otage et 3 jihadistes, auraient été tués au cours d’un raid de Barkhane intervenu à Abeïbara, dans la région de Kidal, dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 octobre.

Selon le même communiqué, ce bombardement effectué par un mirage 2000 a causé la mort de trois jihadistes à savoir Ouseyde (Ismael Ag Azbay) -  qui commandait l’unité qui détenait les otages -  et deux compagnons Abou Mansour ( Alla ag Aghaly) et Atiya (Abdollah Ag Mohayad). Le groupe souligne également que le mirage a ciblé les otages avec deux barils explosifs qui ont occasionné la mort de 11 militaires maliens et celle de 3 jihadistes.

Pourtant,  l’opération Barkhane annonçait la veille avoir neutralisé 15 terroristes d'Ançardine à Abeïbara et la saie des armes et des munitions.

En tout cas, cette sortie des jihadistes vient battre en brèche celle de l’Opération Barkhane. D’où la nécessité de l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire. Il convient aussi de reconnaitre que ce n’est pas la première fois que Barkhane affirme avoir neutralisé des présumés terroristes sans que cela ne puisse être vérifié. Ce, au regard du manque de transparence qui entoure le déploiement de cette opération.