Un atelier de réflexion sur l’élaboration d’un programme national sur la culture de la paix au Mali s’est ouvert, ce matin, à l’Azalaï hôtel Salam de Bamako. Cette rencontre qui durera deux jours (18 au 19) est organisée par l’UNESCO en étroite collaboration avec le ministère malien de la Réconciliation nationale. Elle vise à contribuer à la promotion de la culture de la paix et de la non-violence au Mali. Plusieurs personnalités parmi lesquelles des officiels de l’UNESCO, le Délégué permanent du Mali auprès de cette institution, des experts internationaux en provenance de la France, de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Burkina Faso participent à cet atelier. S’y ajoutent une soixantaine de représentants de la société civile, des structures gouvernementales, du système des Nations Unies et de la MINUSMA, du corps diplomatique, et des organisations nationales et sous-régionales. Cette rencontre réaffirme la volonté de l’UNESCO d’accompagner les autorités maliennes afin de tourner définitivement la crise multidimensionnelle que le pays a connue de 2012 à janvier 2013.
Ouvrant les travaux, le ministre de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed a adressé ses vifs remerciements au système des Nations Unies qui est toujours resté aux côtés du Mali, même au plus fort de la crise. Il a ajouté que cette activité entre dans le cadre du programme triennal (2015-2018) élaboré par son département en faveur de la promotion de la culture de la paix. Avant d’insister sur le fait que « la paix est une affaire de tous les Maliens ». Toute chose qui contribue à la mise en œuvre de l’accord de paix qui connait des avancées notoires. Pour sa part, la représentante adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Mme Mbaranka Ngasarabwe a fait savoir que cet atelier traduit l’engagement de la Communauté internationale à accompagner le Mali dans sa quête de la paix et la cohésion sociale au profit de toutes ses composantes. Paraphrasant le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, elle a affirmé qu’il faut faire de la paix non pas une priorité, mais une passion. Avant de souligner que le retour de la paix est la base de la démocratie, la justice sociale et le développement humain.
Pour sa part, le représentant de la Directrice générale de l’UNESCO, M. Firmin Edouard Matoko s’est félicité des efforts du gouvernement malien pour la consolidation de la paix. Il a rappelé que l’accord de paix est un premier pas pour l’accompagnement constant de l’UNESCO en faveur du Mali, tout en insistant sur le fait que ce pays ne sera pas seul. Abondant dans le même sens, l’Ambassadeur, délégué permanent du Mali auprès de cette organisation, a salué le soutien constant apporté à son pays. Il a mis l’accent sur le fait que cet atelier est une première étape du processus d’élaboration du Programme UNESCO éducation à la culture de la paix en faveur du Mali. Tout en se félicitant de la signature de l’accord de paix qu’il considère comme un acte majeur de la vie de notre nation.
