Au Mali, la pratique des mutilations génitales féminines (MGF) reste une réalité alarmante. En effet, environ 89 % des femmes âgées de 15 à 49 ans ont subi cette pratique, qui est souvent effectuée avant l'âge de cinq ans.
Malgré les efforts pour lutter contre cette tradition néfaste, le Mali n'a toujours pas de loi interdisant explicitement les MGF, ce qui en fait un refuge pour ceux qui veulent continuer cette pratique.
Selon l'UNICEF, près de huit millions de filles et de femmes ont subi des MGF au Mali. Si les tendances actuelles se poursuivent, 9 filles sur 10 pourraient être victimes de cette pratique d'ici 2030. Les conséquences sur la santé sont graves, allant des saignements aux infections et aux complications obstétricales.
Face à ce défi, des militants comme Siaka Traoré se battent pour que le gouvernement adopte une loi interdisant les MGF, mais les progrès sont lents. Alors que les pays voisins ont déjà légiféré contre cette pratique, le Mali reste un pays où les exciseuses traditionnelles continuent de pratiquer sans contrôle.
Il est urgent d'agir pour protéger les filles et les femmes du Mali contre cette tradition mortelle. Le monde ne peut pas se permettre de rester passif face à cette injustice.