Une patrouille militaire nigérienne a découvert vendredi dernier un groupe de migrants abandonnés par leur passeur dans le désert nigérien près de la frontière avec l'Algérie.

Mal en point, souffrant de manque d'eau, ce groupe de migrants a été rapidement pris en charge par les forces de sécurité du Niger avant d'être conduits à Assamaka.

On compte parmi eux 6 guinéens, 6 camerounais dont une femme, 4 ivoiriens, 4 nigérians dont une femme et trois enfants mineurs. Ils sont actuellement hors de danger.

Il faut dire cette route est l’une des plus dangereuses empruntés par les migrants entrer dans les pays maghrébins en espérant rallier l’Europe. Ils sont laissés à la solde de passeurs sans scrupule qui leur arrachent tout leurs biens avant de les jeter dans la nature. Parfois, ils n’hésitent pas à leur ôter la vie au cas où ces migrants deviennent gênants pour ce business très lucratif.

Bon nombre de migrants subsahariens ont perdu la vie dans ce désert. Les plus chanceux deviennent des otages pour ces passeurs qui font chanter leurs familles au maximum. Dès fois, il arrive que certains grossissent les rangs des groupes terroristes dans lesquels ils deviennent les exécuteurs des pires besognes.

Malheureusement, les autorités locales ne semblent avoir aucune volonté pour lutter contre ce trafic d’être humain qui se fait à leur nez et à leur barbe. Des enquêtes ont montré que certaines autorités sont même complices de ce drame humain puisqu’elles y gagnent des pourcentages.