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Hausse de rejet des demandes d’asile en Europe

Par kibaru

Le taux de rejet des demandes d’asile en Europe a presque doublé en trois ans passant de 37% en 2016 à 64% en 2019 selon les données de l’Office statistique de l’Union Européenne (UE).

En Italie, 80% des demandes d’asile ont été rejetées depuis le début de l’année 2019, le gouvernement a également supprimé les principales formes de protection.

La Grèce a annoncé samedi 15 septembre 2019 une série de mesures allant du renforcement des contrôles aux frontières à la suppression du droit d’appel pour les demandes d’asile rejetées en première instance.

« La vision des gouvernements sur la crise de la migration a changé et de plus en plus de pays rejettent un nombre croissant de demande d’asile, » confie Fulvio Vassallo, un expert en droit d’asile de l’Université de Palerme.

Certains gouvernements au cours des dernières années, en particulier l’Italie et l’Allemagne, ont des procédures d’évaluation accélérée de demandes d’asile qui favorisent une augmentation des rejets. « Ceux qui restent après le rejet risquent d’être des immigrants irréguliers exposées au risque d’une vie difficile, à la merci du travail d’exploitation » a déclaré Sami Carlotta, porte-parole du HCR en Italie.

Selon les chiffres de l’Office statistique de l’Union européenne, près de 900.000 demandeurs d’asile dans l’UE attendent toujours d’avoir leurs demandes d’asile traitées.

« Le nombre de demandeurs d’asile serait probablement bien plus élevé si l’on comptait les réfugiés qui se sont noyés en Méditerranée, ou encore ceux qui ont été secourus par des navires appartenant à des ONG mais se sont vus refuser l’entrée dans les pays européens » affirme un communiqué de l’Agence de presse Chinoise Xinhua.

En septembre, une nouvelle réunion européenne est prévue sur la répartition automatique des nouveaux arrivants aux frontières de l’UE. Les négociations porteront sur les « règles de Dublin », qui stipulent que le premier pays de l’UE atteint par un réfugié devient responsable de celui-ci. De ce fait, c’est à ce pays d’enregistrer la demande d’asile de cette personne.

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