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Terrorisme : Bamako et Abidjan ensemble pour traquer les terroristes

Par kibaru

« Visite très fructueuse », voilà comment on qualifie, côté malien comme côté ivoirien, le séjour que viennent d'effectuer à Bamako des enquêteurs ivoiriens. Avec leurs homologues maliens, ils ont travaillé sur les dernières attaques terroristes survenues en Côte d’Ivoire et qui ont des ramifications au Mali. Au moment où au Mali l’état d’urgence vient d’être prorogé, la traque des suspects se poursuit.

Les deux suspects arrêtés sur le territoire malien ont non seulement reconnu avoir fait partie de la chaine qui a organisé les attaques de Grand Bassam, mais ils ont aussi donné des informations capitales, explique un enquêteur.

Aujourd'hui, deux autres hommes sont également recherchés. Ils sont considérés comme les cerveaux des dernières attaques contre la station balnéaire ivoirienne. L’état d'urgence que vient de reconduire le gouvernement malien devrait être utile, en termes de procédure, de méthode « pour cueillir » tout ce monde sur le territoire malien.

D'après la même source, la conception de l'attaque est effectivement signée AQMI avec la participation de ses unités combattantes. Mais des complices, des seconds couteaux au Mali et en Côte d'Ivoire, ont aidé à la réalisation de l'opération. Si le plan d'attaque avait été respecté à la lettre, le bilan aurait été plus lourd. Les forces d'interventions ivoiriennes ont donc limité les dégâts.

Par ailleurs, les enquêteurs maliens et ivoiriens sont arrivés à une conclusion : un même noyau de terroristes, de logisticiens, de sous-traitants, a participé aux attaques terroristes à Grand Bassam, mais également à Ouagadougou et dans la capitale malienne.