C’est arrivé le mardi 27 mars dernier, vers 2h 40 minutes, dans le quartier Missabougou, en Commune VI du District de Bamako. Un élément du Mouvement Arabe de l’Azawad (CMA) répondant au nom de Ousmane Ould Souëd, membre de la commission nationale d’Intégration, s’en est sorti indemne d’une tentative de meurtre.
De sources dignes de foi, ce dernier n’avait pas passé la nuit dans sa chambre préférant la mettre à la disposition d’un ami venu lui rendre visite.
Une fois que tout le monde s’était endormi, un individu armé non identifié s’est introduit dans la chambre puis tirer des coups de feu laissant pour mort celui qui s’y trouvait. Ce dernier a été sauvé par son oreiller qui a encaissé toutes les balles. Croyant avoir accompli sa sale besogne, l’assaillant a pris la fuite sans égailler les soupçons.
Selon Ousmane Ould Souëd, il ignore tout de l’identité du tireur et soutient n’avoir aucun ennemi. Cependant, il n’exclut pas de renforcer sa sécurité et celle des membres de sa famille.
Rappelons que par le passé, des actes similaires ce sont produits à Bamako contre des acteurs du processus de paix. C’est ainsi qu’au mois de septembre 2017, le secrétaire permanent du MAA-Plateforme, Moulaye Ahmed Ould Moulaye Raghani avait lui-aussi échappé de justesse à une tentative de meurtre. L’auteur de cet acte qui s’appelait Boubacar Sidigh voulait ainsi manifester son mécontentement contre Moulaye Ahmed Ould Moulaye Raghani qu’il reprochait d’avoir exclu le Secrétaire général du mouvement, Ahmed Ould Sidi Mohamed. Au mois de janvier 2015, c’était au tour du Général Mohamed Abderrahmane Ould Meydou, actuel gouverneur de Taoudenit, d’être sauvé d’un tireur grâce à ses réflexes de militaires. Il s’en sortira tout de même avec deux blessures par balles à la jambe et à l’épaule. L’assaillant n’a pas été identifié à ce jour.