Le Future Resilience Forum, tenu à Londres les 21 et 22 octobre 2025, a réuni diplomates, experts et acteurs engagés autour des enjeux de sécurité et de médiation. Parmi eux, Moussa Ag Acharatoumane a pris part à plusieurs échanges de haut niveau consacrés au Sahel et aux défis liés au terrorisme, à la stabilité et au dialogue communautaire.
Le forum, qui a rassemblé des responsables gouvernementaux, des organisations internationales et des spécialistes de la gouvernance mondiale, a mis en lumière l’intervention du Dr Majed Al Ansari, porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères. Celui-ci a rappelé que la médiation du Qatar s’inscrit dans un engagement de longue durée fondé sur la diplomatie active, la construction de la confiance et la résolution pacifique des conflits. Cette prise de position a conduit à un échange approfondi entre le diplomate et Moussa Ag Acharatoumane, membre du CNT et figure reconnue pour son rôle dans la stabilisation et la médiation dans la région de Ménaka.
Les discussions se sont concentrées sur l’évolution des menaces dans le Sahel, où les groupes terroristes renforcent leur implantation et modifient leurs stratégies. Elles ont porté sur la nécessité de consolider les mécanismes locaux de gestion des conflits, de renforcer la coopération entre les États de la région et d’améliorer la circulation de l’information entre communautés pour atténuer les violences. L’expérience de terrain rapportée par Moussa Ag Acharatoumane, fondée sur son engagement auprès des populations de Ménaka, a été particulièrement appréciée pour son pragmatisme et son ancrage réel.
En marge des travaux, une rencontre remarquée a réuni Moussa Ag Acharatoumane et Cherie Blair, avocate, écrivaine et épouse de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Les échanges ont porté sur l’importance du leadership local dans les processus de paix, le rôle déterminant des femmes dans les dynamiques communautaires et l’impact des crises sécuritaires sur les régions périphériques. Cherie Blair, engagée dans plusieurs initiatives en faveur de la gouvernance inclusive et de la protection sociale, a souligné la nécessité de combiner réponse sécuritaire, développement local et cohésion communautaire.
Les différentes rencontres organisées à Londres ont permis de repositionner la situation du Sahel dans le débat international et de rappeler que la stabilisation durable de la région repose autant sur le soutien international que sur l’implication directe des leaders communautaires. L’apport de Moussa Ag Acharatoumane, conjugué à l’expertise diplomatique d’acteurs tels que le Qatar et à l’engagement de personnalités influentes, témoigne de la convergence des efforts pour renforcer la résilience des sociétés sahéliennes.
