Le porte-parole du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) a été interpellé ce matin par les services de sécurité burkinabé. Ce, dans le cadre de l’enquête sur la prise d’otages meurtrière survenue, en début de soirée du vendredi dernier, sur l’hôtel Splendide et le bar-restaurant « Capuccino » qui s’est soldée par des dizaines de morts.

Signalons que la CMA a dans une brève déclaration exigé sa libération « sans délai et sans condition » estimant qu’il « n’est ni de près ni de loin mêlé à cette affaire ».

Il convient de signaler que de nombreux ex-rebelles maliens séjournent au Burkina Faso où ils bénéficiaient d’un traitement de faveur de la part du président déchu, Blaise Compaoré. Cependant, depuis la chute du régime de ce dernier en octobre 2014 à la faveur d’une insurrection populaire, ils sont tombés en disgrâce et les relations avec les nouvelles autorités ne sont pas très au beau fixe.