La caisse contenant 880 munitions de pistolet disparue fin mai lors d'un déplacement de militaires allemands au Mali sur un avion de ligne Air France, a finalement été retrouvée, a indiqué hier la compagnie française. Tout s’est passé le 28 mai dernier, lorsque des militaires allemands devant rejoindre le Mali, où la Bundeswehr participe à la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) et à la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation du Mali), ont embarqué à bord de l’Airbus A321 du vol 1735 d’Air France, en emportant avec une caisse contenant 880 munitions d’armes de poing (probablement des HK P8).
Après avoir décollé de Berlin, l’A321 d’Air France a fait une escale à Paris. Sur place, les militaires allemands ont à priori pris le vol AF0386 d’Air France pour Bamako. Arrivés à destination, ces derniers ont constaté la disparition des munitions qu’ils avaient emportées avec eux.
Cette information a été confirmée, le 11 juin, par un porte-parole du commandement des services logistiques de la Bundeswehr. Pourtant, cette caisse a bien été enregistrée et mise en soute avec les armes des militaires allemands.
Une plainte a été déposée, le 6 juin, auprès de la police berlinoise, le ministère allemand de la Défense estimant que « la responsabilité » de la perte de ces munitions « reposait sur la compagnie aérienne » chargée de les acheminer à Bamako.
Ainsi, grâce aux recherches très intenses que cette caisse a été localisée dans l'entrepôt Air France Cargo de l'aéroport de Bamako. Toutefois, la source n'a pas précisé à quel moment la caisse avait été retrouvée, ni les raisons pouvant expliquer sa "disparition". "La compagnie confirme que ce bagage a bien été transporté sur les vols prévus et a pris contact ce jour avec le client pour assurer sa restitution", a-t-elle simplement ajouté.
Signalons que ce n’est pas la première fois qu’Air France rencontre un problème similaire. Il y a deux ans, un missile désactivé Hellfire, envoyé en Espagne par l’armée américaine à des fins d’exercice, avait été chargé par erreur à bord d’un avion cargo de la compagnie française assurant une liaison entre Paris et La Havane.
