Neuf soldats maliens relevant de la force conjointe du G5 Sahel en poste à Boulkessy, qui patrouillaient sur l’axe Dioungani-Dinangourou, dans le centre du Mali, ont été tués ce vendredi 1er mars. D’autres ont également été blessés. Cela, suite à l’explosion d’une mine au passage de leur convoi.
Ces zones continuent de subir des attaques et des opérations similaires, malgré la présence de plusieurs forces. Ces faits interviennent au lendemain de plusieurs opérations menées par des éléments de la force conjointe du G5 Sahel dans certaines zones d’influence des assaillants. Ils interviennent aussi suite à la publication d’une vidéo par le JNIM qui niant la mort du chef de la Katiba d’Ançar Dine du Macina, Amadou Koufa. Lequel est même apparu en pleine forme.
Par ailleurs, cette attaque coïncide avec le 2e anniversaire de l’annonce de la fusion de différents mouvements djihadistes liés à AQMI pour former le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM). D’ailleurs, la première attaque revendiqué par ce groupe est celle survenue à Boulkessi, le 5 mars 2017 tuant des militaires.