Cette liste de dix-sept personnes inclut aussi des hommes de Mokhtar Belmokhtar, des chefs de brigade d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), d’Ansar Eddine, et du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
Parmi ces dix-sept HVI, quatre à cinq hommes, dont deux Algériens, ont été « neutralisés » depuis mars 2013. Le 4 mars 2013, l’Algérien Abdelwahab Al-Harrachi aurait été tué par une frappe aérienne dans la région de l’Adrad Tigharghar. L’homme était le lieutenant de l’Algérien Abdelhamid Abou Zeid, qui a enlevé sept employés d’Areva et de Satom à Arlit, au Niger, en septembre 2010. Abou Zeid lui-même a été tué en février 2013 lors d’affrontements entre les forces françaises et tchadiennes.
Le 8 mars 2013, le chef djihadiste malien Omar Ould Hamaha, beau-père de Mokhtar Belmokhtar et surnommé « Barbe Rouge », a été tué par les forces françaises.
Le 10 mai 2014, l’émir d’Al-Mourabitoune, l’Égyptien Abou Bakr Al-Nasr, aurait été tué par une frappe française, selon la même source. Cette information est cependant contredite par une source Touareg « très au fait des activités djihadistes au Sahel » citée par Le Monde.
Le Malien Ahmed Al-Tilemsi, un autre proche de Mokhtar Belmokhtar et dirigeant d’Al-Mourabitoune, aurait quant à lui été tué le 11 septembre 2014 lors d’une opération commando française, selon la source Touareg citée par le journal.
Dans la nuit du 17 au 18 mai 2015, le Malien Abdelkrim Al-Targui, « le Touareg », qui avait joué un rôle dans les assassinats en 2013 de l’otage Philippe Verdon et des journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon, a à son tour été tué par les forces spéciales françaises.
Parmi les dix-sept HVI, certains sont toujours en vie. Parmi eux, Mokhtar Belmokhtar, chef d’Al-Mourabitoune et d’AQMI, rescapé de plusieurs attaques dont une frappe française en décembre, et le Malien Iyad Ag Ghali, chef d’Ansar Eddine, groupe très actif au Mali.
Massiré DIOP