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Frontière nigéro-malienne : 12 civils Idaksahak lâchement assassinés dans un campement à Aklaz dans la région de Ménaka

Par kibaru
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Les faits se sont produits, en début de soirée de ce jeudi 26 avril, en territoire malien près de la frontière nigérienne.

Des individus armés soupçonnés d’être des éléments proches du chef de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara, sur une dizaine de motos, ont fait irruption dans un campement à Aklaz, dans la région de Ménaka, à l'est d'Aderanboukane, à la lisière de la frontière nigérienne. C’est un véritable carnage qu’ils ont commis dans ce campement. Le bilan fait état d’au moins 12 civils - tous de la communauté Idaksahak - tués dont des vieillards et des jeunes de bas âges pour la plupart.

De sources dignes de foi, ces individus armés ont fait sortir les civils désarmés de leurs tentes avant de les exécuter froidement et sommairement avec des armes automatiques.

Il faut signaler que de telles pratiques sont monnaie courante chez les hommes de Daesch dans le Grand Sahara. Ils ont d’ailleurs produit à plusieurs reprises la même scène macabre dans les localités maliennes de Indelimane, Ifokaritan ou encore Anderramboukane.

Rappelons que depuis un certain temps, la Coalition MSA-GATIA ne cesse d’infliger de lourdes défaites aux éléments de Daesch dans le Grand Sahara. C’est ainsi que la région de Ménaka est presque en train de retrouver sa quiétude d’antan. Un état de fait qui ne semble pas être du goût de ses assaillants de Daesch qui, faute de pouvoir s’attaquer aux combattants de la Coalition MSA-GATIA s’en prennent à de paisibles civils vivant le long de la frontière nigéro-malienne. Aux côtés des troupes de la Coalition MSA-GATIA, d'autres forces telles que les FAMAs, les FAN (Forces armées du Niger), Barkhane et même des soldats américains opèrent dans cette zone pour lutter contre cette organisation.

Il est à signaler que cette tuerie est intervenue alors que la capitale nigérienne, Niamey, abrite depuis ce matin une rencontre organisée par l’ONG HD sur la problématique frontalière. Une importante délégation de la communauté Idaksahak conduite par le maire de Aderanboukane y participe pour le retour de la paix. C’est dire que les éléments de Daesch n’ont pas choisi ce jour au hasard pour commettre un tel acte visant à saboter le processus de paix.