Dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 novembre, des individus armés non identifiés ont attaqué un véhicule transportant des civils de la communauté IDAKSAHAK, plus particulièrement de la fraction des Ibalaghatane. L’acte s’est déroulé sur le tronçon reliant Chagham à Inekar à 50 km coté ouest de Ménaka.
Après avoir débarqué tous les passagers à bord du véhicule, les assaillants en ont abattu quatre. Avant de disparaitre dans la nature emportant des biens et le véhicule braqué. Des patrouilles qui ont été organisées après l’acte ont permis de localiser la direction prise par les assaillants. Il s’agit du sud, plus précisément vers la frontière avec le Niger.
Cet acte s’est déroulé au lendemain d’une autre attaque qui a eu lieu la veille le samedi 17 novembre dernier lorsque des individus armés non identifiés ont fait irruption dans un campement habité par des ressortissants de la même communauté, 25km côté ouest de Ménaka. Selon nos sources, les assaillants étaient au nombre de quatre soit deux par moto. Ils ont abattu à bout portant un jeune qui apparemment était le seul à n’avoir pas pu prendre la fuite.
Pour l’heure, on ignore encore l’identité des assaillants, même si l’on sait que les civils de plusieurs communautés sont devenues la cible privilégiée de ces assaillants qui sont notamment de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara. Outre les Idaksahak, les autres communautés visées sont les Imgad, les Idarfane, les Iboghalitane, etc. Ces assaillants s'en prennent aux civils après que les combattants de la Coalition MSA/GATIA avecle soutien des FAMAs et des soldats français de l'Opération Barkhane aient détruit la quasi-totalité des bases qu'ils détenaient à Ménaka et environs.