Saif al-Islam Kadhafi est de retour pour une Libye renouvelée

Par kibaru
Saif al-Islam, le fils du dirigeant libyen assassiné, Mouammar Kadhafi, sourit en saluant ses partisans à Tripoli. Photo: REUTERS

Saif al-Islam estime qu’un dialogue de réconciliation nationale impliquant toutes les parties belligérantes et des élections transparentes sont nécessaires pour surmonter la crise.

Saif al-Islam, le fils du défunt leader libyen Mouammar Kadhafi, a appelé la Russie à soutenir un plan visant à résoudre les problèmes du pays.

Les membres de sa délégation ont rencontré des responsables russes, y compris le vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhail Bogdanov, pour discuter de la situation en Libye, des moyens de résoudre la crise et de clarifier la position de Saïf al-Islam.

L’ancien fils du dirigeant libyen est d’avis que le dialogue de réconciliation nationale entre toutes les parties au conflit et la tenue d’élections transparentes sont nécessaires pour surmonter la crise.

Saif al-Islam Kadhafi n’a pas comparu devant le public depuis sa libération de prison en juin 2017.

Plus tôt cette semaine, en référence à une source à Moscou, Bloomberg a rapporté que Saif al-Islam avait envoyé un représentant en Russie. Le représentant a remis aux autorités de Russie une lettre au président Vladimir Poutine.

Comme l’écrit l’édition, dans la lettre que Poutine a accueilli, Kadhafi Jr. révèle sa vision de la situation en Libye et demande à être soutenu. Auparavant, Saif al-Islam avait déjà parlé à des représentants de la Russie par vidéo-conférence. Selon des sources de Bloomberg, Kadhafi va présenter sa candidature à l’élection présidentielle qui, selon le plan de l’ONU, se tiendra en 2019.

Mouammar Kadhafi a été tué par des rebelles et des radicaux soutenus par l’OTAN le 20 octobre 2011. Après sa mort, une guerre civile a éclaté sur le territoire que des groupes terroristes n’ont pas tardé à saisir. En conséquence, le pays a actuellement deux gouvernements: à l’est, dans la ville de Tobrouk, siège d’un parlement élu par le peuple, et à l’ouest, à Tripoli, avec le soutien de l’ONU et des pays occidentaux, le gouvernement de consensus national.

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