Filières porteuses d'investissement pour la diaspora: Un guide synthétique remis aux acteurs

Par kibaru

L’hôtel L’Amitié de Bamako a abrité hier mardi 2 mars, la cérémonie officielle de remise du guide sur les filières porteuses au Mali pour l’investissement productif de la diaspora. Cette rencontre vise à promouvoir les investissements à l’endroit des migrants de la diaspora de retour au bercail. C’était sous la coprésidence du Ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, M. Alhamdou Ag Ilyène et son homologue de l’Industrie, du Commerce et des Investissements, M. Harouna Niang. Plusieurs personnalités dont des diplomates et des représentants des deux départements ont pris part à cette rencontre.

Le guide synthétique remis est un document d’une quinzaine de pages visant à permettre aux éventuels investisseurs de la diaspora d’avoir des informations ciblées sur les opportunités qu’offre le Mali en matière d’investissement. D’où l’inscription de certaines filières porteuses comme les secteurs de l’agro-industrie, les BTP, les mines, les énergies renouvelables, l’hôtellerie, les TIC, etc. Ainsi, le Ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, M. Alhamdou Ag Ilyène n’a pas manqué de saluer les efforts et les résultats de la coopération Sud-Sud. Il a exhorté les partenaires à plus de soutien des actions envers la diaspora. Quant à son homologue en charge de l’Industrie, du Commerce et des Investissements, M. Harouna Niang a qualifié ledit document «d’important pour la diaspora malienne et le développement du Mali». Avant d’annoncer la création d’un guichet unique pour la diaspora malienne lui permettant de trouver des outils prêts pour un investissement meilleur. Leur succédant au pupitre, l’Ambassadeur de l’Union Européenne, M. Bart Ouvry a insisté sur la jeunesse qui reste le moteur d’un développement durable. Il s’est réjoui de la prise en compte de la Politique Nationale de la Migration au Mali (PONAM) dans le guide synthétique.

L’objectif de cette rencontre est renforcer les capacités de la coopération Sud-Sud dans le domaine migratoire. Plus spécifiquement, elle vise à faciliter et promouvoir le partage de l’expérience, et transferts de pratique en matière de migration entre parties prenantes institutionnelles, administratives et non-gouvernementales des quatre pays.