Le lancement de la deuxième phase du projet de recherche en paludisme intitulé « réseau ouest africain de développement des médicaments antipaludiques (ROAMA) et en anglais (WANECAM2) s’est déroulé, ce lundi 15 avril, à l’hôtel de l’Amitié de Bamako. Durant trois jours, une équipe de recherche transfrontalière travaillera à la mise en place d’un médicament clinique appelé « Ganaplacide ».
Cette cérémonie de lancement a enregistré la présence de la ministre de l’Innovation et de la Recherche scientifique, du représentant du ministère de la Santé, de nombreuses personnes du monde de la recherche.
Composé de quatre pays africains notamment le Burkina Faso, le Gabon, le Mali, le Niger) et six pays Européens (Allemagne, Angleterre, France, Hollande, Suède et Suisse), ce cadre se veut une continuité de l’œuvre du feu professeur Ogobara Doumbo.
« Il rentre dans le cadre de la continuité de l’œuvre de feu Ogobara Doumbo. Nous rassurons la communauté nationale et internationale que le travail continue avec l’appui de nos autorités et du peuple du Mali ainsi que nos partenaires », rassure le professeur Abdoulaye Djimdé, directeur de MRTC-Parasitologie, coordinateur du projet.
Avant de préciser que « ces travaux vont consolider les acquis qui ont été lancés depuis 10 ans. Depuis cette date, il y a une réduction significative de la charge du paludisme et le parasite du paludisme étant très tenace, il est donc important de mettre en place chaque fois de nouveaux médicaments ».
Rappelons que ce projet d’un montant global 10.000 euros va durer 5 ans avec l’appui des partenaires comme MMV et NOVARTIS. Il cible les enfants de 6 mois et plus. Les travaux se feront dans quatre zones au Mali, deux au Burkina Faso, deux au Gabon et une au Niger. Et si le médicament démontre son efficacité, il sera mis à la disposition du programme nationale de lutte contre le paludisme.
Hamsetou Toure