Après deux jours d’intenses discussions, le premier sommet humanitaire mondial organisé par l’ONU à Istanbul a pris fin hier. Avec plus de 6000 participants dont plusieurs chefs d’Etat du continent africain, cette rencontre a débouché sur une série de mesures. Parmi celles-ci figure un pacte visant à rendre plus efficace l’aide humanitaire. Toutefois, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon n’a pas caché ses regrets quant à la non-participation des dirigeants des pays les plus riches. A l’exception de la chancelière allemande Angela Merkel dont le pays est également très touché depuis un certain temps par le flux migratoire. Il s’agit essentiellement des Syriens.
En tout, 500 ONGs ont participé aux tables rondes, dont la Croix Rouge. D’ailleurs, la présidente de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge Julie Hall affirme: “Nous avons pu soulever le problème de l‘écart entre l’aide humanitaire d’urgence et l’aide au développement. Et nous devons trouver un moyen de réduire cet écart en proposant une approche différente”.
Il faut noter que la participation de plusieurs chefs d’Etat africains à cette rencontre n’était pas à craindre puisque c’est l’un des continents les plus frappés par les catastrophes humanitaires telles que les famines, les maladies, les conflits armés… Autant de maux qui provoquent un déplacement massif des populations. C’est à cet effet, que parmi les engagements pris, beaucoup vont dans le sens de la prévention des conflits, le respect du Droit International Humanitaire (DIH) et mieux garantir les sources de financement stables pour des projets humanitaires.
Par ailleurs, le danger que subissent les agents humanitaires a également été abordé. Aussi, il a été question d’un soutien plus important pour le retour des élèves à l’école. Chose qui peut amoindrir la résurgence de ces crises qui provoquent certaines catastrophes naturelles. En tout cas, beaucoup estiment que c’est un bon début et qu’il va falloir maintenant poursuivre les efforts en ce sens. C’est dans ce cadre que les participants ont indiqué que le système humanitaire mondial est à bout de souffle et qu’il faut le repenser pour qu’il réponde mieux aux besoins de l’heure.