Riposte anti-Covid 19 : le Mali reçoit son premier lot de vaccins malgré la controverse

Par kibaru

Le Mali a reçu vendredi 5 mars dernier son premier lot de vaccins contre le coronavirus grâce au dispositif Covax créé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) au bénéfice des pays les plus démunis.

C’est le Président de la Transition Bah Ndaw accompagné de plusieurs personnalités qui a réceptionné le premier lot de 396 000 doses du vaccin anglo-suédois AstraZeneca, à l'aéroport de Bamako.

"Le Mali est le premier pays du Sahel central à recevoir ces vaccins contre la Covid-19", a souligné dans un communiqué Sylvie Fouet, la représentante au Mali de l'Unicef, qui a acheminé les vaccins.

Selon les explications apportées par la ministre de la Santé, les personnels de santé seront les premiers à être vaccinés, suivront les personnes présentant des comorbidités sévères, puis les personnes âgées de plus de 60 ans.

Rappelons qu’en janvier, le gouvernement malien avait indiqué vouloir acquérir 8,4 millions de doses de vaccins dans le cadre de l'initiative Covax. En tout 1.400.000 vaccins sont attendus jusqu’en fin mai 2021.

Ce samedi 12 mars 2021, le pays comptabilisait 8 813 cas identifiés de Covid-19 et 360 décès.

Ce lot survient au moment où une controverse existe en ce moment autour du vaccin anti- Covid-19 d'AstraZeneca. Plusieurs pays dont le Danemark l’ont suspendu par précaution après des "rapports de cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées". Tout a commencé par le décès d'une infirmière en Autriche.

De son côté, l'Italie a décidé jeudi d'interdire à titre de précaution l'utilisation d'un lot de vaccins anti-Covid-19 d'AstraZeneca en raison des craintes liées à la formation de caillots de sang, a indiqué l'Agence italienne du médicament (AIFA). "Suite aux informations sur certaines réactions indésirables graves (...), l'AIFA a décidé à titre de précaution d'interdire l'utilisation de ce lot dans tout le pays", a annoncé l'agence dans un communiqué publié sur son site. L'AIFA a précisé ne pas exclure d'autres mesures si nécessaire, en coordination avec l'Agence européenne des médicaments (AEM), basée à Amsterdam.