Tombouctou : La Grande Diva Haïra Arby n’est plus

Par kibaru

La Grande Diva malienne surnommée également le « le rossignol du Nord du Mali » Haïra Arby est décédé, ce dimanche 19 août, à l'hôpital Le Luxembourg à la suite d’une maladie. Ses obsèques sont prévues demain lundi 20 août, à 16 heures chez  elle à Magnanbougou-Projet, non loin de la mosquée par le goudron qui mène à Faso Kanu.

Née en 1959 entre les dunes de sable en plein désert à Tombouctou, Haira à travers sa voix a combattu ( l'apartheid) la ségrégation raciale en Afrique du sud, l’idée séparatiste du Mali. Elle a rendu Hommage à la France et à Hollande, à l’armée Malienne, à Nelson Mandela et tant d’autres personnalités.

Aux premières heures de la libération, elle donne un spectacle à l’hôtel Colombe de Tombouctou pour magnifier sa sympathie aux victimes des atrocités sur initiative du groupe ESPOIR.
Haira perd Ali Farka Touré un de ses soutiens potentiels mais n’a pas perdu la foi en ALLAH.

En 2015, une équipe de journalistes anglais se rend à Tombouctou pour découvrir les valeurs et secrets de la Dame. Cotée par tous les médias nationaux et internationaux à cause de son engagement, polyglotte, Haira chante en français, en sonrhaï, en arabe et en tamacheque.
Attrapée par l’âge sans affecter la voix, la colombe du Nord ne cesse de se faire entendre pour la paix, au nom de la paix et dans la paix. Elle a été distinguée par le trophée américain de HUMAN RIGHT au Texas.

En 1992, elle se lance dans une carrière sous son nom, et est la première femme malienne à faire ce choix, ouvrant la voix. À partir des années 2010, elle commence à se faire connaître au-delà du Mali et sa musique reçoit notamment un accueil favorable en Amérique du Nord. Elle effectue des tournées aux États-Unis, se produit au Pop Montréal en 2010, et au FIJM en 2011.

Elle chante également sur les droits des femmes à l’autonomie, à la formation, au bonheur et à l’épanouissement, mais aussi contre les mutilations génitales féminines. Musicalement, elle mêle une instrumentation traditionnelle, recourant par exemple aux n'goni, njarka et tambours, à une instrumentation électrique.

A son actif, plusieurs albums et des singles tels que Gossip, Timbuktu Tarab, Tchini Tchini. Elle a également partagé la scène avec beaucoup de grands noms de la musique.

Tombouctou : La Grande Diva Haïra Arby n’est plus

La Grande Diva malienne surnommée également le « le rossignol du Nord du Mali » Haïra Arby est décédé, ce dimanche 19 août, à Luxembourg à la suite d’une maladie. Ses obsèques sont prévues demain lundi 20 août, à 16 heures chez  elle à Magnanbougou-Projet, non loin de la mosquée par le goudron qui mène à Faso Kanu.

Née en 1959 entre les dunes de sable en plein désert à Tombouctou, Haira à travers sa voix a combattu ( l'apartheid) la ségrégation raciale en Afrique du sud, l’idée séparatiste du Mali. Elle a rendu Hommage à la France et à Hollande, à l’armée Malienne, à Nelson Mandela et tant d’autres personnalités.

Aux premières heures de la libération, elle donne un spectacle à l’hôtel Colombe de Tombouctou pour magnifier sa sympathie aux victimes des atrocités sur initiative du groupe ESPOIR.
Haira perd Ali Farka Touré un de ses soutiens potentiels mais n’a pas perdu la foi en ALLAH.

En 2015, une équipe de journalistes anglais se rend à Tombouctou pour découvrir les valeurs et secrets de la Dame. Cotée par tous les médias nationaux et internationaux à cause de son engagement, polyglotte, Haira chante en français, en sonrhaï, en arabe et en tamacheque.
Attrapée par l’âge sans affecter la voix, la colombe du Nord ne cesse de se faire entendre pour la paix, au nom de la paix et dans la paix. Elle a été distinguée par le trophée américain de HUMAN RIGHT au Texas.

En 1992, elle se lance dans une carrière sous son nom, et est la première femme malienne à faire ce choix, ouvrant la voix. À partir des années 2010, elle commence à se faire connaître au-delà du Mali et sa musique reçoit notamment un accueil favorable en Amérique du Nord. Elle effectue des tournées aux États-Unis, se produit au Pop Montréal en 2010, et au FIJM en 2011.

Elle chante également sur les droits des femmes à l’autonomie, à la formation, au bonheur et à l’épanouissement, mais aussi contre les mutilations génitales féminines. Musicalement, elle mêle une instrumentation traditionnelle, recourant par exemple aux n'goni, njarka et tambours, à une instrumentation électrique.

A son actif, plusieurs albums et des singles tels que Gossip, Timbuktu Tarab, Tchini Tchini. Elle a également partagé la scène avec beaucoup de grands noms de la musique.

Avec Yéhia Tandina et Wikipédia