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Attaque de Nampala, la vérité : les assaillants ne venaient pas de la Mauritanie

Par kibaru

Contrairement à certaines allégations, dont celle rapporté par un journaliste dans l’édition du 7 Janvier de l’Indicateur du Renouveau, les assaillants qui ont attaqué la localité de Nampala lundi dernier, assassinant lâchement de vaillants soldats de l’armée malienne, ne venaient nullement de la Mauritanie.

 
La Mauritanie sécurise bien son territoire et n’a jamais permis à des terroristes d’y installer des bases ou d’y séjourner sous quelque forme.  Partageant plus de 2000 km de frontière avec le Mali et ayant déjà subi plusieurs attaques à partir de cette façade, elle a, très tôt, réagi en adoptant les mesures opérationnelles les plus efficaces pour se protéger et lutter contre ce phénomène terroriste au plus près et parfois au loin de ses frontières.
 
Aussi, n’a-t-elle, à aucun moment de l’histoire, toléré sur sa terre la présence d’aucun groupe armé ou terroriste potentiellement déstabilisateur pour l’un de ses voisins, a fortiori le Mali avec lequel elle est liée par des liens d’histoire, de géographie et d’anthropologie.
 
La recherche d’explication à ce qui s’est passé ne devait donc pas conduire des spécialistes de l’information à se hasarder dans des affirmations gratuites, infondées et injustifiées qui sont plutôt de nature à semer l’amalgame, le doute et les malentendus entre les voisins et frères.
 
Les terroristes qui ont mené cette attaque, ou d’ailleurs toute force hostile, ne sauraient utiliser le territoire de la Mauritanie comme point de départ d’une action de nuisance au Mali ou à ses populations. Non seulement ils n’ont pas de repaires  en Mauritanie et ne s’y trouvent pas, mais aussi il ne leur sera même pas facile d’y transiter pour aller commettre un tel crime.
 

La provenance de ces malfrats est de toute évidence à rechercher ailleurs, certainement pas là où quelques esprits faciles ont cru le trouver. Peut-être auraient-ils du se focaliser sur la forêt de Wagadu, en territoire malien, sur la zone semi-boisée de Farimaké, au nord de la localité de Dioura, qui ont été identifiés depuis 2012 comme des refuges et lieux de passage des terroristes, sans que les forces maliennes ou autres n’entreprennent de les nettoyer.