Tenue en échec à domicile par le Pérou (0-0), l'Argentine ne pointe qu'à la 6e place de la zone Amsud dans les qualifications au Mondial 2018. Un rang qui élimine virtuellement l'équipe de Messi, à une journée de la fin des éliminatoires.
L'un des deux meilleurs joueurs du monde, Lionel Messi, va-t-il manquer la Coupe du monde ? L'Argentine se retrouve dans une situation extrêmement délicate dans la course à la qualification au Mondial 2018 après son match nul (0-0) jeudi face au Pérou.
Le risque de voir une Coupe du Monde en Russie sans Lionel Messi est en effet bien réel : sixième et en dehors de la zone de qualification à une journée de la fin, l'Albiceleste doit impérativement s'imposer mardi, sur les hauteurs de Quito, face à l'Équateur, déjà éliminé.
Cinq équipes se tiennent en deux points, entre le Chili (3e, 26 points) et le Paraguay (7e, 24 points), et l'Argentine ne pointe qu'en sixième position, avec le même nombre de points que les Péruviens (5e, 25), qui occupent pour le moment une place de barragiste et rêvent à une première participation au Mondial depuis 1982.
La meilleure nouvelle du jour pour l'Argentine est venue de Colombie (4e) : battue à domicile par le Paraguay (1-2), la sélection de Radamel Falcao aurait été qualifiée en cas de succès avant son dernier match. Or, elle devra jouer au Pérou un match décisif pour les deux équipes, et une victoire de l'Argentine lui permettra, à coup sûr, de passer devant un de ses deux pays.
Sampaoli est «très confiant»
Même s'il admet que la position de l'Argentine «n'est pas très confortable», le sélectionneur Jorge Sampaoli se veut «très confiant dans le fait que nous allons être au Mondial». Pour le match crucial de jeudi face au Pérou, la Fédération argentine avait misé sur l'ambiance bouillante du mythique stade de la Bombonera.
Poussés par quelque 50 000 supporters, les locaux ont eu beaucoup de mal à trouver des espaces face à des Péruviens bien regroupés derrière. Messi a cru ouvrir le score dès la 13e minute, sur une belle combinaison sur corner, mais un défenseur s'est jeté in extremis pour dévier un ballon qui semblait prendre la direction des filets. La Bombonera a soupiré une nouvelle fois dix minutes plus tard, quand Di Maria - remplacé à la pause - a manqué une belle occasion en tirant au-dessus.
La tension n'est pas retombée quand, à la 33e, les supporters ont vu Farfan manquer le cadre de peu sur un centre à ras de terre de Trauco. Messi a bien touché le poteau au retour des vestiaires, mais l'Albiceleste a livré une nouvelle fois une copie bien pâle. «On ne peut pas en demander plus à Leo Messi. Il a eu des opportunités, les a créées, a eu des balles de but. On a eu un Messi très intense, celui dont l'Argentine a besoin», a estimé Sampaoli.
La dernière fois que l'Albiceleste a raté un Mondial (celui de 1970, au Mexique), elle avait été condamnée par un match nul (2-2) face au Pérou, dans ce même stade de la Bombonera. Cette fois, il reste encore un match, un seul, pour tout changer.
Lequipe