À la veille de leur entrée en lice, les Aiglonnets du Mali sont fin prêts pour affronter leurs adversaires dans le tournoi qualificatif de la zone UFOA-A, qui se déroule du 3 au 18 octobre 2025 sur les pelouses du Stade Mamadou Konaté et du Stade Ouezzin Coulibaly à Bamako, ainsi que du Stade Mamadou Diarra H. à Koulikoro. Ce rendez-vous continental, organisé sur le sol malien, représente la dernière étape pour décrocher un billet pour la Coupe d’Afrique des Nations U17 2026.
Le tirage au sort, effectué le 15 septembre dernier, a placé le Mali dans le groupe A en compagnie du Libéria, de la Gambie et de la Guinée-Bissau. Dans le groupe B, figurent le Sénégal, la Sierra Leone, la Mauritanie et la Guinée. La compétition s’ouvrira par une phase de groupes avant les demi-finales et la grande finale. Seules les meilleures sélections décrocheront leur qualification pour la CAN U17 prévue en 2026.
Pour les Aiglonnets, l’enjeu est crucial. Double champion d’Afrique en 2015 et 2017, le Mali souhaite profiter de l’avantage du terrain pour renouer avec le haut du tableau continental. La Fédération malienne de football a misé sur une génération prometteuse de 21 joueurs, formés en grande partie dans les centres de formation locaux, pour représenter le pays. Ces jeunes talents portent l’ambition de hisser à nouveau le drapeau national parmi l’élite africaine.
Le premier match du Mali, prévu ce dimanche 5 octobre face au Libéria, s’annonce déterminant pour la suite du tournoi. La Gambia, habituée à jouer les trouble-fêtes dans les compétitions de jeunes, et la Guinée-Bissau, outsider souvent sous-estimé, complètent un groupe équilibré où chaque point pèsera lourd. Dans l’autre poule, le Sénégal, considéré comme favori, croisera le fer avec la Mauritanie, la Sierra Leone et la Guinée.
Au-delà de l’objectif sportif, ce tournoi a une dimension stratégique pour le Mali. L’organisation de cette phase qualificative est un signal fort de l’engagement des autorités à développer le football de formation et à renforcer l’image du pays comme terre d’accueil de grandes compétitions. Elle est également l’occasion de stimuler l’économie locale par la mobilisation d’infrastructures sportives, hôtelières et logistiques, tout en offrant aux jeunes une plateforme de visibilité continentale.
L’enjeu est donc multiple : décrocher un ticket pour la CAN U17 2026, confirmer le potentiel de la nouvelle génération et, surtout, offrir au public malien un tournoi à la hauteur de ses attentes. L’heure est venue pour les Aiglonnets de montrer que le futur du football malien s’écrit déjà, ici, à Bamako.
