Les travaux du Forum de la Plateforme des Femmes du G5-Sahel ont débuté ce samedi 18 février 2017 à l’hôtel Salam de Bamako. Ce Forum se tient en prélude au « Dialogue politique de Haut niveau pour la promotion du leadership des femmes dans les questions de paix et de sécurité dans les pays du G5-Sahel », prévu les 21 et 22 février 2017. Une occasion pour la Plateforme des Femmes du G5-Sahel de porter le plaidoyer pour la Paix et la Sécurité dans bande sahélienne pour des mesures proactives, concertées et collectives de la part des gouvernements.
En effet, ce Forum de la Plateforme des Femmes du G5-Sahel a pour objectif de faire le point sur la situation par pays tout en formulant un plan d’action afin de permettre aux femmes de relever les défis liés à la paix, à la sécurité, à la lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme. Le présent Forum s’articule autour du thème « La Participation Active des Femmes : un préalable à Tout Processus de Paix et de Sécurité Durable au Sahel » et va durer 3 jours.
Pour l’occasion, environ 150 participants dont près de 90 du Mali (pays hôte) en provenance notamment des pays du G5 du Sahel, de l’Union Africaine, du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest ont répondu présents.
Au cours de cette rencontre, les femmes participantes venues des pays du G5-Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) vont évaluer et valider le rapport de l’étude sur « Genre et Extrémisme violent » qui leur sera soumise. Elles adopteront également la Déclaration de Bamako, rédigeront la Note de plaidoyer pour le Dialogue politique de Haut niveau (prévu les 21 et 22 février 2017) et les femmes devant porter le plaidoyer devant les gouvernements du G5-Sahel. Une feuille de route pour le travail de la Plateforme des Femmes du G5-Sahel sur les deux prochaines années sera aussi adoptée.
Rappelons que ces deux grands événements sont co-organisés par le Bureau régional d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et le Bureau du G5 Sahel à Bamako avec l’appui financier du gouvernement japonais.
Une rencontre qui intervient après le sommet extraordinaire des Chefs d’Etat des pays du G5 que Bamako a abriter le 6 février dernier.