Grâce à l'accueil généreux du Royaume d'Arabie saoudite, une conférence des donateurs visant à soutenir les personnes déplacées et les réfugiés dans la région du Sahel et dans le bassin du lac Tchad se tiendra au siège de l'Organisation de la coopération islamique à Djeddah, en octobre. Le 26 décembre 2024, en coordination avec le Centre d'aide humanitaire et de secours Roi Salman, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a indiqué l’Union des agences de presse de l’OCI (UNA).

Il convient de noter que la tenue de la conférence s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la décision de la quarante-neuvième session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique.

Il est prévu que le prince Faisal bin Farhan bin Abdullah, ministre des Affaires étrangères du Royaume d'Arabie saoudite, s'adressera à la séance d'ouverture de la conférence aux côtés du secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique, M. Hussein Ibrahim Taha.

La conférence verra une session de haut niveau sur les défis de la situation humanitaire au Sahel et dans le bassin du lac Tchad, avec la participation de plusieurs intervenants de premier plan, dont le Dr Abdullah Al-Rabiah, conseiller à la Cour royale du Royaume. d'Arabie Saoudite, Superviseur du Centre Roi Salmane, et Mme Joyce Musaya, Sous-Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d'urgence aux Nations Unies, M. Rauf Mazo, Haut-Commissaire adjoint aux opérations des Nations Unies. Haut-Commissaire pour les réfugiés, et Mme Zubaida Abubakar Omar, directrice générale de l'Agence de gestion des urgences au Nigeria, ainsi qu'un représentant de l'Union européenne.

Il convient de noter que la conférence vise à atteindre un certain nombre d'objectifs, dont le plus important est de sensibiliser davantage à la crise des déplacements et des réfugiés dans la région du Sahel et du lac Tchad, et de mobiliser des ressources financières pour la réponse humanitaire immédiate à cette crise et les défis qui se poseront à l’avenir dans cette partie importante du continent africain.

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