L'efficacité des renseignements mauritaniens met fin à la cavale du terroriste Mohamed Ould Salek

Par kibaru

Ca y’est la nouvelle est confirmée : Mohamed Ould Salek, condamné à la peine capitale pour terrorisme, qui s’était évadé il y a un peu plus d’un mois, a été bien arrêté dans un pays étranger. Et il s’agit d’une opération conduite par les services de renseignement mauritaniens digne d’un film policier.

L’évadé a réussi à se rendre au Sénégal dans les premiers jours après son évasion. Mais aussitôt, les renseignements mauritaniens ont connu sa destination et l’ont communiquée aux autorités sénégalaises. En réaction, celles-ci ont procédé à plusieurs interpellations qui ont eu des grands échos dans la presse  parfois dérangeants : arrestation à l’aéroport de Dakar d’un journaliste mauritanien qui porte le même nom que le criminel fugitif, arrestations de plusieurs mauritaniens à Saint-Louis que des médias ont qualifiée de «  racles »…

Ces tentatives malheureuses ont conduit le fugitif à disparaitre des « radars » des renseignements pendant quelques jours. Mais la perte de ses traces ne durera pas trop longtemps. Les renseignements mauritaniens ont réussi de nouveau à retrouver la bonne piste.qui conduit vers lui : ils l’ont localisé en Guinée Bissau.  Depuis lors, ils ne le quitteront plus d’un pouce. Mieux : ils vont le suivre de très prêt jusqu’à l’organisation de l’opération de son arrestation dans la frontière entre les deux Guinées. Là, en étroite collaboration avec les services de sécurité bissau-guinéens, ils lui auraient tendu un très bon piège qui met fin à sa cavale.

Il est à rappeler que les jours suivants l’évasion de ce dangereux prisonnier, les autorités mauritaniennes ont diffusé largement un appel à témoin qui a dû certainement avoir des échos favorables. Mais aussi la gravité du ton du communiqué a suscité à l’époque quelques craintes et doutes chez certaines franges de la population. Le succès final de l’opération doit normalement les rassurer ou du moins l’Etat doit s’en servir pour le faire. Et ce n’est que l’aboutissement logique et naturel de toute communication de crise après le bon dénouement du problème dont elle fait l’objet.

Mauriactu