L’Algérie a insisté lors d’une réunion des chefs d’État-major des pays membres du Comité d’État-major opérationnel conjoint “CEMOC”, tenue mardi 9 mai 2021 à Bamako (Mali), sur la nécessité d’une coopération franche et à ce que les Etats membres comptent sur leurs propres forces et moyens dans la lutte contre les menaces terroristes.
Le Général-major Kaidi Mohamed, chef du Département emploi-préparation de l’État-major de l’Armée nationale populaire a pris part, ce mardi, à la réunion des chefs d’État-major des pays membres du CEMOC.
«A l’invitation du Général de Brigade Oumar Diarra, Chef d’État-major Général des Armées maliennes, président en exercice du Conseil des Chefs d’État-major des pays membres du Comité d’État-major opérationnel conjoint “CEMOC”, une réunion dudit Conseil s’est tenue mardi 09 février 2021, à Bamko/Mali et à laquelle a pris part une délégation de l’État-major de l’Armée Nationale Populaire dirigée par le Général-Major KAIDI Mohamed, Chef du Département emploi-préparation de l’État-major de l’Armée Nationale Populaire, en sa qualité de représentant du Général de Corps d’Armée Saïd Chanegriha, chef d’État-major de l’Armée Nationale Populaire », a indiqué ce mercredi le MDN dans un communiqué.
«Cette réunion a été mise à profit par les Chefs d’État-major du Mali, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Niger afin d’étudier et d’évaluer la situation sécuritaire dans la région, l’échange d’analyses et le retour d’expériences depuis la dernière réunion du Conseil des Chefs d’État-major, tenue le 30 septembre 2019 à Tamanrasset», a fait savoir la même source, ajoutant qu’il a été «l’occasion pour enrichir et améliorer le fonctionnement du CEMOC et pour passer la présidence tournante du Conseil des Chefs d’État-major à la Mauritanie».
« Dans son intervention, le Général-Major KAIDI Mohamed a insisté sur l’attachement du Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire à préserver ce cadre de coopération, le Comité d’État-major Opérationnel Conjoint, au sein duquel les Chefs d’État-major des Armées des pays du champ, échangent librement les analyses et les points de vue sur des sujets touchant au domaine sécuritaire de notre région», a fait remarquer le MDN.
«Il a également souligné la nécessité de conjuguer les efforts dans une coopération franche et sincère entre les pays du champ, basée essentiellement sur l’échange de renseignements et la coordination des actions, de part et d’autre, des frontières, en comptant en premier lieu sur nos propres forces et moyens», a-t-il conclu.