L’attitude extrémiste et les discours éculés de certains hommes politiques, en mal d’angélisme, qui n’ont pour seule motivation que d’envier, de jalouser et de fustiger les Hommes d’état, dénotent toujours en politique de la modicité de l’envergure et de l’impuissance des arguments. Notre opposition extrémiste en est aujourd’hui l’illustration la plus accomplie. C’est pourquoi, une telle attitude n’encombre nullement le président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz, dont la préoccupation unique a toujours été la recherche permanente d’un accord profond avec les intérêts matériels et moraux du pays ; son seul baromètre qui vaille est le soutien indéfectible de l’opinion publique, ce tribunal permanent et neutre dont les sentences rejoignent toujours le jugement de l’Histoire ; et ces sentences sont aujourd’hui sans appels : la Mauritanie, dont le présent scellait hier beaucoup d’angoisses et l’avenir faisait peur, est devenue aujourd’hui un modèle de démocratie et de développement durable dans la sécurité et l’unité retrouvée ; la plupart des citoyens qui, plusieurs décennies durant, par le travail et le sacrifice, ont façonné l’histoire du pays, sans y avoir accès à ses richesses, sont devenus, depuis l’avènement du président Mohamed Ould Abdel Aziz, les principaux bénéficiaires des fruits de la croissance ; ils étaient des citoyens avec seulement des obligations, ils sont devenus des citoyens à part entière avec leurs droits et leurs obligations.
Par ce biais, un véritable contrat a été ainsi scellé entre le dirigeant et le peuple depuis 2008. Moral. Historique. Indéfectible.
Avec ce contrat moral immédiatement mis en œuvre , mais aussi sans cesse raffermi, on n’est guère surpris que le peuple mauritanien ne fasse pas difficulté d’avouer et de manifester son soutien et son attachement indéfectibles au président Mohamed Ould Abdel Aziz. Il le fait avec la profonde sincérité qui caractérise l’engagement naturel des peuples, car aujourd’hui comme naguère et naguère comme jadis, les hommes s’attachent à la satisfaction de leurs intérêts matériels et moraux, qui se confondent en dernière analyse avec ceux de leur pays ; intérêts matériels aujourd’hui plus visibles, plus saisissables, plus permanents, même en dépit de la tourmente économique mondiale actuelle ; mais aussi et surtout les intérêts moraux car le citoyen, dans la Mauritanie d’aujourd’hui, est lui-même libre, responsabilisé, jouissant pleinement de tous les droits, de toute la considération et du respect en tant qu’un acteur réel dans le processus d’édification nationale que connait le pays.
Ainsi, avec ce contrat moral, la distribution horizontale des richesses fabuleuses du pays est devenue effective, les citoyens profitent personnellement de la prospérité générale et le « lien charnel » avec le président est sans cesse renforcé. Le sentiment vague et lointain qui les liait à la patrie s’est profondément transformé en un sentiment réfléchi et durable ; la notion de patrie, qui était pour eux une vague abstraction, se fait réellement sentir aujourd’hui chez toutes les franges de la population, singulièrement les plus démunies ; chaque citoyen s’attache jalousement aux intérêts du pays comme aux siens propres ; il se glorifie des succès obtenus et s’y reconnait directement ; il les défend plus que la prunelle de ses yeux.
Et justement la grave erreur de notre opposition extrémiste est de ne pas avoir décelé la portée morale et politique de ce contrat historique, qui a conduit à la transformation qualitative des mentalités du peuple mauritanien et son attachement, par voie de conséquence, aux idées et à la personne du président Aziz. Au contraire, elle a continué dans sa stratégie puérile et erratique fondée sur les slogans, sur la déformation de la réalité, pour se retrouver aujourd’hui sur une pente savonneuse qui conduit inexorablement au processus d’annihilation politique. Et son pronostic vital est définitivement engagé comme disent les médecins.
Docteur Abdallahi Ould Nem