Du 12 au 15 juin prochain, le fondateur du tour opérateur Point Afrique, Maurice Freund et le chef de l’Opération Barkhane, le général de division Marc Foucaud seront en visite de travail en Mauritanie. Un séjour qu’ils mettront à profit pour rencontrer certaines personnalités mauritaniennes parmi lesquelles la ministre du Commerce et de l’Industrie ainsi que son homologue en charge des finances.
Des entretiens sont également prévus avec l’ambassadeur de France en Mauritanie et l’Attaché militaire pour analyser la situation sécuritaire au Nord de la Mauritanie. Par ailleurs, ils rencontreront aussi le chef d’état-major des armées de Mauritanie, Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Cheikh El Ghazouani. Il convient de signaler que ce dernier et le général Marc Foucaud se connaissent et s’apprécient mutuellement. L’objectif de ces entretiens est d’obtenir les appuis et renforts nécessaires de l’armée mauritanienne pour établir des procédures de sécurisation garantissant la protection des tourismes dans la zone Atar-Chinguetti – Ouadane. Des villes classées au Patrimoine mondiale de l’humanité par l’UNESCO et qui ont été retirées au mois de mars dernier de la zone rouge par le Quai d’Orsey. Ainsi, elles pourront de nouveau accueillir des touristes.
Une situation rendue possible par les efforts importants consentis par les autorités mauritaniennes dans la lutte contre le terrorisme et toutes sortes de criminalités qui sévissent dans de nombreux pays sahéliens. Pratiquement, cela fait presque une dizaine d’année qu’aucune attaque terroriste ni d’enlèvement d’Occidentaux n’a été enregistré dans ce pays.
Rappelons que dans la période 2007/2008, ils étaient environ plus de 12 000 touristes transportés par les vols de Point Afrique dans ces villes mauritaniennes. Aujourd’hui, ils sont à peine quelques centaines. Avec cette nouvelle situation, des milliers de touristes sont attendus.
Notons que la délégation va clôturer son séjour en Mauritanie par une visite de courtoisie au chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz. Lequel a donné son feu vert pour le partage des risques de la liaison aérienne. Ainsi, les chances du lancement des vols touristiques redeviennent positives.