Le foyer des jeunes de Quinzambougou, en Commune II du District de Bamako, a servi de cadre, à la tenue d’une conférence animée par les membres du bureau de la colonie mauritanienne au Mali, le dimanche 12 mars dernier.
Ouvrant le bal des allocutions, le président de la colonie, Saghirou Abdel Wahab, tout en réitérant son soutien aux réformes constitutionnelles en Mauritanie, a remercié le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz pour son intérêt en faveur de la diaspora afin que celle-ci joue pleinement son rôle dans le développement du pays. Pour sa part, la présidente des femmes de la Colonie, Mme Salka a affirmé que de par ses actions, le Président mauritanien prouve que son slogan de « Président des pauvres et des faibles » n’est pas un vain mot.
Un autre membre du bureau de la colonie n’a pas manqué de saluer les avancées réalisées sur tous les plans en Mauritanie sous le magistère du président de la République. De son côté, le président des ressortissants mauritaniens à Bamako, Mohamed Ould Taleb, a souligné que les réformes constitutionnelles en Mauritanie visent à exorciser les démons de la division et consolider et renforcer l’unité du pays. Pour lui, l’intérêt de la Mauritanie passe nécessairement par les décisions courageuses prises récemment prises par le président mauritanien.
Abondant dans le même sens, une autre ressortissante mauritanienne, Marième Mint Abeïd, venue de 15 km de Bamako à la tête d’une délégation composée d’une centaine de femmes, pour la circonstance, a magnifié les réformes constitutionnelles en Mauritanie. Pour elle, le Président mauritanien a réalisé d’énormes progrès pour le développement de la Mauritanie. C’est ainsi qu’elle a cité en exemple l’attribution de parcelles à usages d’habitation au profit des plus démunis, la construction des infrastructures, pour ne citer que ces deux actions.
Il convient de rappeler que les réformes constitutionnelles en Mauritanie touchent plusieurs points visant à renforcer l’ancrage du pays dans la démocratie et l’Etat de droit. S’agissant des nouvelles dispositions figurant dans la Loi fondamentale du pays on peut noter l’introduction d’une couleur rouge en hommage aux martyrs et combattants tombés pour la patrie. Dans la même veine, l’hymne national sera changé pour que tous les Mauritaniens dans leur diversité se reconnaissent dans une identité commune et leur appartenance à une seule et unique nation. L’autre point qui sera également révisé dans la Constitution est relatif au parlement. Initialement composé de deux chambres (Assemblée nationale et Sénat) le parlement mauritanien ne sera constitué que d’une seule chambre à savoir l’Assemblée nationale. Le Sénat sera supprimé au profit de conseils régionaux dont les membres seront élus au suffrage universel. Ce, pour rapprocher davantage les administrés de leurs administrateurs. Ces réformes visent aussi à développer le conseil Constitutionnel à travers deux aspects : le 1er est l'implication de l'opposition qui participe à sa formation en désignant trois (3) de ses membres par les trois partis les plus importants et les mieux représentés au Parlement; le seconde consiste à lui soumettre les lois organiques pour statuer sur leur conformité avec la Constitution avant leur promulgation.
Signalons que ces réformes constitutionnelles ne visent qu’à améliorer la marche des institutions du pays en prenant en compte les développements politiques économiques et sociaux et en tirant la leçon de la pratique du système institutionnel depuis la mise en vigueur de l'actuelle Constitution tout en tenant compte des spécificités nationales. Ce n’est donc nullement un changement de la Constitution.
Il faut aussi préciser que la colonie mauritanienne établie au Mali est l’une des plus dynamiques de la région. Elle s’est toujours levée comme un seul homme pour se prononcer sur les sujets qui touchent la vie de la nation. A plusieurs reprises, elle a organisé des initiatives pour exprimer son soutien en faveur des progrès réalisés en Mauritanie sous la conduite du Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz.
